[et_pb_section bb_built= »1″ fullwidth= »on » specialty= »off » next_background_color= »#d3d3d3″][et_pb_fullwidth_header _builder_version= »3.17.6″ title= »Gilets jaunes : immersion dans un barrage toulousain » background_image= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Photo-TITRE-ok.jpg » header_fullscreen= »on » title_font= »News Cycle|700||on||||| » title_text_align= »left » title_text_color= »#000000″ title_font_size= »70px » parallax= »on » parallax_method= »on » background_overlay_color= »rgba(255,255,255,0.19) » title_level= »h2″ content_font= »Playfair Display|||on||||| » content_text_align= »left » content_text_color= »#000000″ content_font_size= »50px » /][/et_pb_section][et_pb_section bb_built= »1″ prev_background_color= »#ffffff » next_background_color= »#ffffff » _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_video _builder_version= »3.17.6″ src= »https://youtu.be/Lq4dY7dO0h0″ /][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section bb_built= »1″ fullwidth= »on » specialty= »off » prev_background_color= »#d3d3d3″ next_background_color= »#d3d3d3″][et_pb_fullwidth_header _builder_version= »3.17.6″ title= »Une organisation précaire mais efficace » background_image= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Photo-Titre-I.jpg » parallax= »on » parallax_method= »on » header_fullscreen= »on » background_overlay_color= »rgba(255,255,255,0.24) » title_font= »News Cycle|700||on||||| » title_text_align= »center » title_text_color= »#000000″ title_font_size= »70px » /][/et_pb_section][et_pb_section bb_built= »1″ specialty= »off » prev_background_color= »#ffffff » next_background_color= »#ffffff » _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| » text_text_color= »#000000″ text_orientation= »justified » background_color= »#d3d3d3″]
Au lendemain de l’allocution du président de la République, ils étaient nombreux à être encore présents sur le rond-point de Lespinasse. En ce mardi matin, un peu avant 7h30, ils étaient environ une vingtaine dans le froid et le brouillard, pour maintenir l’un des derniers barrages toulousain.
Un barrage qui s’est vu renforcé par plusieurs gilets jaunes, déçus du discours d’Emmanuel Macron. Un discours qui a provoqué la colère des manifestants, qui se disent plus déterminés que jamais. Prêts à tenir, « tant qu’Emmanuel Macron ne nous aura pas entendu », explique Louis, un gilet jaune présent sur le barrage.
Mais l’ambiance est tout de même bon enfant. Depuis le début du conflit le 17 novembre dernier, ce sont presque toujours les mêmes visages qui reviennent. Chacun se reconnaît, se serre la main ou se fait la bise.
Et pour braver le froid de cette journée qui commence, les nouveaux arrivants apportent du café. Amener quelque chose pour contribuer au bon fonctionnement du barrage, c’est le mot d’ordre à Lespinasse. Mais Jean-Michel et Raymond, les référents du barrage, effectuent un contrôle sur les contributions de chacun.
Et il n’y a pas que les manifestants qui sont sollicités. Beaucoup de personnes ne pouvant pas venir sur le barrage, mais qui partagent ces revendications, prennent le temps de déposer des denrées ou des outils, pour participer à leur manière au mouvement.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″ background_color_2= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Nourriture.jpg » /][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Météo-2.jpg » /][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_testimonial _builder_version= »3.17.6″ quote_icon_background_color= »#ffffff » author= »Jacques » job_title= »Retraité » quote_icon_color= »rgba(240,244,154,0.94) » text_orientation= »center » border_color_all_portrait= »#000000″ body_font= »Dosis|||||||| » body_text_align= »center » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »20″ background_color= »rgba(242,244,171,0.94) »]
Le boulanger de Lespinasse est fermé le samedi. Alors le vendredi soir, il vient nous déposer tous ses invendus en expliquant qu’il vaut mieux nous les donner à nous plutôt que de les jeter. C’est sa manière de participer.
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Et il n’y a pas que les commerçants des alentours qui participent. Certains automobilistes donnent parfois quelque chose.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_testimonial _builder_version= »3.17.6″ quote_icon_background_color= »#ffffff » author= »Jean-Michel » job_title= »Référent du barrage » background_color= »rgba(242,244,171,0.94) » quote_icon_color= »rgba(242,244,171,0.94) » text_orientation= »center » body_font= »Dosis|||||||| » body_text_align= »center » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »21″]
Un matin, une dame s’est arrêtée pour discuter avec nous, et puis elle est descendue de sa voiture pour nous donner dix thermos de café qu’elle venait de faire.
Et puis un autre jour, une dame âgée qu’on avait laissée passer une heure avant pour qu’elle aille faire ses courses est revenue. Elle nous a dit d’ouvrir le coffre et de prendre ce qu’il y avait dedans. Il y avait deux sacs de courses pleins à craquer.
[/et_pb_testimonial][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| » text_text_color= »#000000″ background_color= »#d3d3d3″]
Ces interventions extérieures font que le barrage perdure encore aujourd’hui. Certains ne donnent qu’une fois. D’autres, au contraire, viennent dès qu’ils le peuvent.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″ background_color_2= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Irène.jpg » /][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_testimonial _builder_version= »3.17.6″ quote_icon_background_color= »#ffffff » author= »Irène » job_title= »Retraitée » background_color= »rgba(242,244,171,0.94) » quote_icon_color= »rgba(242,244,171,0.94) » text_orientation= »center » body_font= »Dosis|||||||| » body_text_align= »center » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »20″]
Je leur amène un paquet de café. C’est pas grand chose mais ça réchauffe, surtout quand il fait froid comme ça. Et puis moi j’habite juste à côté. Avec mon mari, c’est notre manière de participer même si on ne peut pas rester.
[/et_pb_testimonial][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| » text_text_color= »#000000″ background_color= »#d3d3d3″]
Mais au-delà de ces dons, les gilets jaunes utilisent les réseaux sociaux pour faire savoir ce dont ils ont besoin. Céline, intérimaire, est sur le rond-point de Lespinasse dès qu’elle le peut, explique :
« Là je viens de poster un message sur un groupe pour dire qu’on a besoin de café. C’est très pratique car on ne peut pas forcément quitter le barrage. Et comme il y a beaucoup de monde sur ces groupes, on est sûrs que quelqu’un le verra. »
Car les réseaux sociaux sont, depuis le début, la base de l’organisation des gilets jaunes. C’est sur Facebook que des citoyens de tous bords, qui ne se connaissaient pas, ont pu organiser ce barrage de Lespinasse.
Et ceux qui ne sont pas connectés à Internet viennent directement sur le barrage.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″ background_color_2= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »2_3″][et_pb_testimonial _builder_version= »3.17.6″ quote_icon_background_color= »#ffffff » author= »Patrick » job_title= »Caissier » background_color= »rgba(242,244,171,0.94) » quote_icon_color= »rgba(242,244,171,0.94) » text_orientation= »center » body_font= »Dosis|||||||| » body_text_align= »center » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »20″]
En général, les gens s’arrêtent pour nous demander ce dont on a besoin. Hier, un jeune homme nous a laissé deux remorques de bois et de palettes. Il est passé sur le barrage avant d’aller à la déchetterie, et nous a demandé si ça nous serait utile, et il nous les a laissées. C’est grâce à ça qu’on peut faire du feu pour se réchauffer.
[/et_pb_testimonial][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_3″][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Bois.jpg » /][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| » text_text_color= »#000000″]
Ici, la solidarité des passants s’ajoute à l’organisation des gilets jaunes. En fin de journée, ils sont trois ou quatre à partir en fourgon, pour faire le tour de la zone industrielle de Bruguières, à quelques kilomètres d’ici. Ils vont essayer de récupérer des matériaux qui auraient été jetés par les entreprises. Cette ronde s’effectue plusieurs fois par semaine, en fonction des volontaires et des besoins en matériel.
Et pour éviter que le barrage ne soit évacué, les deux référents sont en dialogue constant avec les forces de l’ordre, présentes en permanence sur le barrage.
« Nous sommes en contact avec les gendarmes pour que la situation se passe le mieux possible. Nous avons établi un accord : nous ne faisons pas de blocage complet mais une simple filtration pour ne pas trop gêner le trafic », détaille Jean-Michel.
Un dialogue nécessaire pour le maintien de l’ordre sur le rond-point. En plus, les gilets jaunes dialoguent avec les automobilistes et les routiers. Le but : savoir si le mouvement doit continuer.
« Ils sont les premiers touchés, c’est normal qu’on discute avec eux pour savoir ce qu’ils pensent du mouvement », renchérit Jean-Michel.
En revanche, le dialogue avec la mairie de Lespinasse se fait plus rare. La mairie, qui n’a pas souhaité communiquer sur le sujet, a pourtant ouvert dès la première semaine, les toilettes publiques pour les manifestants.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_testimonial _builder_version= »3.17.6″ quote_icon_background_color= »#ffffff » author= »Céline » job_title= »Intérimaire » background_color= »rgba(242,244,171,0.94) » quote_icon_color= »rgba(242,244,171,0.94) » text_orientation= »center » body_font= »Dosis|||||||| » body_text_align= »center » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »20″]
Ça ne nous plaît pas d’être dans le froid toute la journée. On ne le fait pas pour le plaisir. Mais il faut tout faire pour se faire entendre. Et on restera le temps qu’il faudra.
[/et_pb_testimonial][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ /][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| » text_text_color= »#000000″]
Mais pour les gilets jaunes, les journées restent longues et difficiles, surtout les jours de pluie et de grand froid, comme ce mardi 11 décembre. Après quelques heures sur le barrage, le froid se fait sentir, et il faut se rapprocher de la palette en feu pour retrouver un peu de chaleur. Une situation qui est devenue le quotidien de ces gilets jaunes.
Des journées longues, qu’ils occupent comme ils peuvent. Certains amènent de la lecture, d’autres de la musique et même des enceintes. Mais ce qui les occupe le plus, ce sont les discussions. Des discussions avec les automobilistes, les routiers ou encore les passants, mais aussi et surtout entre eux, pour savoir quelle suite donner au mouvement.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Occupation-1.jpg » /][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Météo.jpg » /][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Occupation-2.jpg » /][et_pb_image _builder_version= »3.17.6″ src= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Occupation-3.jpg » /][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| » text_text_color= »#000000″]
La fin d’après-midi est souvent le moment où le barrage fait le plein. De 16h à 20h, beaucoup s’arrêtent quelques heures après le travail pour gonfler les rangs. Et c’est aussi l’occasion pour les référents de faire le tour des volontaires pour désigner ceux qui resteront la nuit suivante.
« Il faut qu’il y ait toujours deux ou trois personnes sur le barrage. Les premiers jours, personne ne restait la nuit, et toutes nos provisions ont été volées. Depuis, on essaie de recruter quelques personnes tous les soirs », explique Jean-Michel.
Une organisation qui se fait sur le moment, et sur la base du volontariat. Les seules personnes dont on sait qu’elles seront là le lendemain sont les deux référents, Jean-Michel et Raymond. L’un est là très tôt le matin jusqu’au milieu d’après-midi, puis le second prend le relai pour la fin de journée et la nuit.
Après quatre semaines de conflit, et autant de temps passé sur le barrage, les gilets jaunes ont eu le temps de se connaître. Aujourd’hui, des amitiés se sont créées. Et c’est peut-être là l’une des raisons de la durée de ce mouvement. Le besoin de passer du temps ensemble, pour discuter et refaire le monde… Une sensation résumée dans l’une des paroles d’un manifestant rencontré sur le barrage de Lespinasse :
« Nous avons perdu la liberté et l’égalité, mais nous avons trouvé la fraternité. »
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section bb_built= »1″ fullwidth= »on » specialty= »off » prev_background_color= »#d3d3d3″ next_background_color= »#d3d3d3″][et_pb_fullwidth_header _builder_version= »3.17.6″ title= »Un quotidien sacrifié pour le bien du barrage ? » background_image= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Photo-Titre-II.jpg » parallax= »on » parallax_method= »on » header_fullscreen= »on » background_overlay_color= »rgba(255,255,255,0.4) » title_font= »News Cycle|700||on||||| » title_text_align= »center » title_text_color= »#000000″ title_font_size= »70px » /][/et_pb_section][et_pb_section bb_built= »1″ specialty= »off » prev_background_color= »#ffffff » _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| »]
Le barrage de Lespinasse perdure grâce à la solidarité de commerçants et de passants, mais aussi et surtout grâce à la volonté et la détermination des manifestants.
Pour beaucoup, cette mobilisation demande une grande implication personnelle. Mais tous le font dans l’espoir de voir, dans un futur proche, leurs revendications entendues. Une implication personnelle, qui n’est pas du tout vécue comme un sacrifice.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″ background_color_2= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_team_member _builder_version= »3.17.6″ name= »Jean-Michel » text_orientation= »left » header_font= »Archivo|700||on||||| » header_text_align= »left » header_text_color= »#000000″ header_font_size= »25″ body_font= »Roboto Condensed|||||||| » body_text_align= »left » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »16″ image_url= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Jean-Michel.jpg » background_color= »#d3d3d3″]
Jean-Michel est retraité et référent du barrage. Un rôle qui implique un engagement permanent, qu’il accepte volontiers.
« Je viens tous les jours, de 5h30 à 17h. Ça fait des bonnes journées, mais je suis retraité et je vis seul, donc ma manière d’occuper mes journée ne concerne que moi. »
Il explique qu’il restera tant que le Président n’aura pas répondu favorablement au retour d’une certaine justice sociale.
« Tant qu’il y aura quelqu’un sur le barrage, je serai là avec lui. »
Pas de sacrifice pour Jean-Michel, mais un choix de vie, qu’il prend très à coeur.
[/et_pb_team_member][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_team_member _builder_version= »3.17.6″ name= »Céline et Patrick » header_font= »Archivo|700||on||||| » header_text_align= »left » header_text_color= »#000000″ header_font_size= »25″ body_font= »Roboto Condensed|||||||| » body_text_align= »left » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »16″ image_url= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Céline-Patrick.jpg » background_color= »#d3d3d3″]
Céline et Patrick sont sur le barrage de Lespinasse depuis la première semaine. Cette maman de trois enfants vient dès que possible.
« Mes enfants sont grands et moi je travaille en intérim, donc j’organise mon emploi du temps comme je veux pour venir ici. »
Pour Patrick, caissier à trois ans de la retraite, venir ici est essentiel, même si les journées sont longues.
« Moi je travaille tôt le matin. Dans la foulée, je viens passer la journée ici, puis je repars pour passer la soirée avec ma femme, qui ne rentre qu’en fin d‘après-midi. »
Pour lui, être ici n’est pas un sacrifice puisque ses enfants ont quitté la maison, et qu’il est seul durant la journée.
« Autant passer mon temps à me battre pour une bonne cause ».
[/et_pb_team_member][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″ background_color_2= »#d3d3d3″ background_color_3= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »1_3″][et_pb_team_member _builder_version= »3.17.6″ name= »Louis » header_font= »Archivo|700||on||||| » header_text_align= »center » header_text_color= »#000000″ header_font_size= »25″ body_font= »Roboto Condensed|||||||| » body_text_align= »left » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »16″ image_url= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Louis.jpg » background_color= »#d3d3d3″]
Louis est un gilet jaune « débutant ». C’est la troisième fois qu’il se rend sur un barrage. Et c’est le discours d’Emmanuel Macron qui l’a poussé à venir.
« J’avais des questionnements au début du mouvement, mais j’ai vu que ça durait, et après le discours d’hier soir, j’ai décidé de revenir sur un barrage. »
Mais pour lui, cela ne demande pas une organisation draconienne.
« Venir sur les barrages n’est pas très compliqué puisque je vis seul et que je ne viens que ponctuellement, entre mes missions d’intérim. Je regarde sur les réseaux sociaux pour voir où il y a des besoins. Mais je ne reste pas longtemps à chaque fois. »
[/et_pb_team_member][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_3″][et_pb_team_member _builder_version= »3.17.6″ name= »Guy » header_font= »Archivo|700||on||||| » header_text_align= »center » header_text_color= »#000000″ header_font_size= »25″ body_font= »Roboto Condensed|||||||| » body_text_align= »left » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »16″ image_url= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Guy.jpg » background_color= »#d3d3d3″]
Guy est un gilet jaune très déterminé.
« La vie est faite de priorités, et cette lutte, c’en est une. »
Ce père de famille au chômage s’est créé un emploi du temps très strict pour venir ici régulièrement.
« Je viens toute la journée pendant trois ou quatre jours d’affilée, surtout le week-end, et je garde les autres jours pour ma recherche d’emploi et ma famille ».
Guy se dit même prêt à venir plus souvent et plus longtemps si nécessaire.
[/et_pb_team_member][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_3″][et_pb_team_member _builder_version= »3.17.6″ name= »Guillaume » header_font= »Archivo|700||on||||| » header_text_align= »center » header_text_color= »#000000″ header_font_size= »25″ body_font= »Roboto Condensed|||||||| » body_text_align= »left » body_text_color= »#000000″ body_font_size= »16″ image_url= »https://www.le24heures.fr/wp-content/uploads/2018/12/Guillaume.jpg » background_color= »#d3d3d3″ text_orientation= »left »]
Guillaume est salarié dans l’aéronautique. Il essaie de venir tous les soirs en rentrant du travail.
« Je finis à 16h30 et j’habite à quelques kilomètres du barrage, donc je m’y arrête un peu en rentrant. Puis je rentre pour passer la soirée avec ma femme et mes enfants. »
Pour Guillaume, le but est d’afficher son soutien à ceux qui passent leurs journées sur le barrage, chose qu’il ne peut pas faire.
Pour autant, il ne se dit pas prêt à modifier son quotidien pour venir plus longtemps sur le barrage.
[/et_pb_team_member][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ background_color_1= »#d3d3d3″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.17.6″ background_color= »#d3d3d3″ text_font= »Roboto Condensed|||||||| »]
Beaucoup de profils très divers se croisent sur le barrage de Lespinasse depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Certains viennent occasionnellement, d’autres sont là presque tous les jours. Mais peu importe les difficultés rencontrées pour être présent, la majorité d’entre eux se dit préparée à faire perdurer ce mouvement et ce barrage, le temps qu’il faudra.
Malgré cette détermination affichée par tous, le rond-point de Lespinasse a retrouvé son activité normale en ce lundi 17 décembre. Aucun gilet jaune n’était présent en ce début de semaine, et les barricades et les abris provisoires ont tous été enlevés. Il n’y a désormais plus aucun indice de la présence des manifestants sur ce rond-point, qui était pourtant devenu le symbole de la lutte dans le département.
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© Solène HEYDON – ISCPA Toulouse – décembre 2018
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]