Depuis des décennies, la justice française connaît un problème de taille. La surpopulation des prisons est au centre des débats politiques judiciaires. les ministres de la justice se sont succédé et aucune n’a pour le moment trouver la solution à ce défi qui semble sens équation à l’heure actuelle.

. Agrandir le nombre de cellules est une des promesses du quinquennat d’Emmanuel Macron. Entre rénovation et construction d’édifices carcérauxl, l’État ne prend pas ce problème à la légère. Le budget adjugé au ministère de la justice ne cesse d’augmenter. Sur la période 2017- 2027, ce dernier a connu un bond de 60 %, soit 10 milliards d’euros. Avec de tels moyens financiers  mis à disposition, vient se poser la question de l’utilisation. l’état a comme objectif de faire baisser son taux d’incarcération, notamment en faisant des efforts sur la criminalité en la faisant diminuer.

Des prisons de plus en plus saturées

. La première solution pour pallier la surpopulation des prisons en France serait de faire baisser le nombre de délits. Problème, en attendant de trouver le remède miracle, les emprisonnements se poursuivent. Un grand nombre de prisons dépassent les 100% d’occupation. les autres qui n’atteignent pas ce taux fait à peine mieux avec 90% d’occupation. La prison de Seysses, une des plus emblématiques de Toulouse n’échappe pas à la règle. 175% d’occupations ont été recensées dernièrement. l’idée de construire une autre maison d’arrêt à Muret est motivée par ce taux d’occupation à trois chiffres selon les manifestants s’opposant à sa construction. 

Les comparution immédiates au coeur des débats

La justice par comparution immédiate fait également débat. Utilisée pour alléger les tribunaux, ce qui est appelée “ la justice expéditive” par les mêmes manifestants , ne donne pas pleine satisfaction. Selon des chiffres recueillis, les procédures des comparutions immédiates ne sont pas respectées. Pour illustrer cela, une affaire est traitée en moyenne en 29 minutes. la loi voudrait que le minimum soit une heure.

La salle d’audience interne à la prison. Source: rapport du CGLPL

Après s’être rendu sur place pour vérifier cela, il s’avère qu’une affaire est  délibérée en moins d’une heure, 45 minutes pour la plupart des comparutions du jour. Cependant, pour bien expliquer ce fait, des circonstances atténuantes sont en faveur des juges. des affaires parfois minimes sont sur la table. Comme par exemple un dealer pris en flagrant délit avec seulement quelques grammes sur lui, ce qui fait d’une affaire relativement rapide à traiter. cette petite délinquance est vite expédiée. Ddes peines de prison, notamment avec sursis, sont en premiers lieux préférées. 

Bien que la justice fasse l’effort pour beaucoup de cas de ne pas envoyer en prison, le taux de remplissage de ces dernières ne faiblit pas. Le constat se pose alors que le ministère est face à une équation sans solution.  

La construction de places de prisons et l’injection de centaines de millions d’euros parait comme le dernier recours. C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron dés 2017 va dans ce sens les projets actuel