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La défense, une priorité
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Élément essentiel pour la préservation des espèces, la protection passe par un recensement et une surveillance de la faune et de la flore.
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Les jardins botaniques sont des acteurs incontournables de la conservation et de la protection des espèces. On en compte 30 sur le territoire français d’après l’association des Jardins de France et des pays francophones (JBFPF). Ces espaces verts constatent au quotidien les dégâts de la sixième extinction de masse. Un fléau face auxquels les acteurs locaux doivent aujourd’hui faire face pour tenter d’apporter des solutions. Comment jardins botaniques et acteurs locaux protègent-ils les espèces menacées ? Par l’alimentation d’un répertoire des espèces ainsi qu’une collaboration constante avec d’autres acteurs de la protection.
Cela passe d’abord par un travail de catalogage en alimentant un répertoire des espèces, ainsi que par une collaboration constante avec les autres acteurs de la protection. Cette coopération de tous les instants constitue un élément crucial pour la protection des espèces. Au jardin Henri Gaussen comme dans la majorité des parcs français, cette protection se fait par le biais du Conservatoire Botanique National (CBN) des Pyrénées et Midi-Pyrénées, comme l’explique la directrice du jardin botanique Henri Gaussen de Toulouse, Nathalie Séjalon-Delmas.
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Le conservatoire se concentre comme son nom l’indique sur la conservation. Il confie certaines plantes ou graines en danger d’extinction aux jardins botaniques. Ces derniers font ensuite germer ces graines, les font pousser, puis entretiennent les plantes dans le but de recréer une population. Les semences récoltées seront ensuite données au conservatoire, de sorte qu’à son tour il puisse les faire pousser dans leur milieu naturel.
Une bonne connaissance de la flore est donc indispensable pour la mise en place de dispositifs de protection adaptés aux espèces menacées. Ainsi, le jardin botanique travaille en collaboration avec des spécialistes. Ce qui constitue le point de départ d’études scientifiques et autres travaux de recherches. Sa principale mission consiste ici à cultiver les différentes espèces, dont les graines seront confiées aux différents corps de recherches (laboratoires, scientifiques, étudiants, etc…).
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Pour ce faire, ce sont près de 3 500 espèces issues du jardin Henri Gaussen qui sont régulièrement confiées aux chercheurs pour mener à bien leurs recherches sur la flore concernée. Un travail qui commence en amont avec un catalogage des différentes espèces présentes sur le site. Celle-ci permet de mieux les connaître et de les préserver de leur possible extinction.
Le référencement des espèces passe par la mise en place d’un index seminum. Il s’agit d’un catalogue publié tous les un ou deux ans dans lequel les jardins botaniques ou institutions similaires dressent un inventaire des graines récoltées. Ce registre permet notamment aux jardins de se les échanger pour étoffer leurs collections. Cet index seminum concerne quelques 450 jardins botaniques de par le monde. Des travaux de recherches sont notamment possible grâce à ces « prospectus ». Un document qui est donc essentiel pour la préservation des plantes.
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D’autres acteurs régionaux contribuent également à la protection des espèces. Des associations telles que Nature en Occitanie participent activement à la protection des espèces. Ils gèrent par exemple, en coordination avec les collectivités locales, l’aménagement du territoire pour assurer un développement compatible avec la préservation des espèces. Des mesures réglementaires visant à protéger les animaux sont également mises en place.
L’Etat intervient lui aussi dans la conservation des espèces, notamment au travers du programme 113 “Paysage, eau et biodiversité”. Issu du projet de loi de finances de 2019, le programme annonce un budget croissant pour la conservation et la protection des espèces sur l’année en cours. Il est aujourd’hui de 323 millions d’euros. Soit une augmentation de 17% par rapport à l’année 2018.
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Pour palier l’extinction des espèces, la sensibilisation est au coeur des enjeux. Associations et institutions alertent chaque jour la population sur l’importance de la protection.
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Lorsque sensibilisation et protection ne suffisent plus, un plan de conservation s’impose. Elle permet une action globale et ciblée dans le cadre de la préservation de ces espèces.
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