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Les professionnels assurent l’avenir
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Lorsque sensibilisation et protection ne suffisent plus, un plan de conservation s’impose. Il permet une action globale et ciblée dans le cadre de la préservation de ces espèces.
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Lorsque sensibilisation du grand public et protection des espèces ne suffisent plus, il ne reste qu’un dernier recours pour palier l’extinction de la faune et de la flore : la conservation. Souvent attribuée aux seules espèces menacées, elle ne doit pas être considérée qu’au travers de la protection de ces dernières.
L’écosystème s’appauvrit de jour en jour à vue d’œil : 26 280 espèces animales ou végétales disparaissent dans le monde chaque année. Une toutes les 20 minutes. Ainsi, près d’un quart de la faune et de la flore pourrait ne pas passer l’horizon 2050 en raison des activités humaines nocives. À l’aube de celle que l’on annonce comme la sixième extinction de masse, la conservation des espèces menacées s’impose comme un enjeu de taille, et un pilier par répercussion pour la survie de l’Homme.
Une fois le rôle de prévention fait par les associations et les institutions, la tâche de pérenniser au maximum les espèces revient aux professionnels de la biodiversité. Rencontres avec un parc zoologique impliqué dans cette sauvegarde et un apiculteur luttant contre l’extinction des abeilles.
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Conserver pour la pérennité des espèces
Avant de penser à parquer les animaux pour les conserver et les faire se reproduire, les zoos commencent par recréer leurs écosystèmes. Si ceux-ci ne sont pas refaits à la perfection, les animaux ne pourront tout simplement pas s’y acclimater, et leur conservation pourrait être compromise. Une fois cela réalisé, la tâche principale des parcs zoologiques consiste cette fois-ci en la reproduction des espèces, à leur conservation à long terme.
« Pour protéger une espèce, il faut l’environnement et la capacité génétique de la population pour survivre à long terme », Sylvie Clavel, vétérinaire au parc zoologique African Safari de Plaisance-du-Touch.
Pour cela, les parcs reconnus comme l’African Safari de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) participent à une vingtaine de Plans d’Elevages Européens. Dictés par l’European Association of Zoos and Aquaria (l’EAZA), ces plans visent à améliorer et encadrer la reproduction des animaux. Pour une espèce, une population donnée, une seule personne en Europe en a la charge et gère la répartition des groupes dans les différents parcs. Les animaux présents ne leurs appartiennent donc pas forcément. Cette répartition se fait alors en fonction des nécessités des parcs (besoin d’un mâle reproducteur dans tel parc, de femelles fécondables dans tel autre, etc…). Le tout, en s’assurant du respect des groupes et de leur hiérarchie. Chez les oryx algazelle par exemple, les troupeaux sont formés autour d’un matriarcat avec un seul mâle. En mettre plusieurs entraînerait la mort du plus faible. L’objectif de ces Plans d’Élevages Européens est de conserver une génétique proche à 90% des populations en liberté pour les réintroduire. Pour chaque région du monde, des plans similaires sont mis en application, et toutes les associations sont en relation.
Les parcs participent avec l’aide de l’EAZA ou de leur propre initiative, à la protection et la conservation des espèces in situ, dans leur milieu naturel, par le biais d’actions logistiques ou financières. Depuis 2014, plusieurs oryx algazelle, une espèce d’antilope qui n’existe plus dans son milieu naturel puisqu’énormément chassée, ont été réintroduits en Tunisie, au Sénégal, et prochainement au Tchad. Point central de la conservation de la faune, les parcs zoologiques multiplient les actions pour préserver les espèces animales de l’empreinte dévastatrice de l’homme pour les décennies à venir.
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Les abeilles : leur survie, pour notre survie
À échelle moindre, les apiculteurs participent eux aussi à la conservation des abeilles. Sans eux, bon nombre des 20 000 espèces d’abeilles répertoriées auraient déjà disparues. 2 000 de ces espèces sont recensées en Europe, et près de 1 000 en France.
L’utilisation récurrente et toujours plus importante des pesticides, et l’empreinte de l’Homme mettent à mal les métabolismes des abeilles, les menaçant d’extinction si rien n’est fait à temps. En lieu et place d’un taux de mortalité normal d’environ 3 à 5%, celui des abeilles aujourd’hui se situe au minimum à 35% au niveau national, et avoisine dorénavant les 40%. 67 millions d’entre-elles meurent chaque jour. En moyenne, quatre ruches disparaissent en France toutes les cinq minutes. Soit plus de 433 000 tous les ans.
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Sans apiculteurs, des milliers d’espèces d’abeilles seraient surement déjà éteintes. Pour pallier les pertes, ceux-ci multiplient les ruches. Mais s’ils n’arrivent plus à suivre la cadence, il existe de nombreux risques pour les pollinisateurs… mais également pour l’Homme.
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Depuis près de 160 millions d’années, la Terre abrite des fleurs, mâles et femelles, qui ont besoin de pollen pour se développer. Il existe deux sortes de pollinisation. D’abord la pollinisation dite anémophile, qui par le biais du vent permet aux fleurs, aux fruits, aux légumes, d’être fécondés. Cela représente aujourd’hui seulement 10% de la pollinisation. Seconde manière, grâce aux insectes. 90% du temps, ce sont grâce à ces petits animaux que la flore peut se développer. Et parmi ces insectes, les abeilles participent à 90% de la pollinisation.
Si elles étaient amenées à disparaître, il n’y aurait plus de fruits, plus de légumes, ou seulement très très peu. À titre d’exemple, un amandier peut produire jusqu’à 600 amandes grâce à la pollinisation. Sans cette dernière, la récolte serait en moyenne divisée par 100 ! Ce qui entrainerait des problèmes pour la population, qui n’aurait plus d’accès à une alimentation diversifiée. Cela engendrerait donc des problèmes de carences, favorables au développement des maladies. La conservation des abeilles est donc une question de santé publique et d’alimentation. En quelque sorte, elle est vitale pour la survie de l’Homme.
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Pour les consommateurs, trois gestes relativement simples existent pour contribuer à la sauvegarde des pollinisateurs. Tout d’abord, essayer d’acheter le maximum de miel français, et privilégier les marchés de producteurs aux grandes surfaces qui importent leurs produits de l’étranger. Ensuite, favoriser la biodiversité. Si l’on a un peu de place chez soi, même un rebord de fenêtre, planter des arbres ou semer quelques fleurs permet aux apoïdes de butiner et d’assurer leur survie. Et enfin, dernier geste à avoir pour participer à leur sauvegarde : adopter une alimentation bio et locale, afin d’éviter de continuer à encourager l’utilisation des pesticides. Il y a maintenant 10 ans, la France avait prévu de réduire de moitié l’usage de ces produits nocifs sur la décennie à venir. Au lieu de cela, leur utilisation a augmenté de 12%… Dernière menace en date : les frelons asiatiques, qui donnent les abeilles mortes à leurs larves, puis récupèrent le miel. Face à cet animal venu de l’Est, l’abeille ne sait pas se défendre. Une nouvelle fois, l’Homme y est pour quelque chose : l’arrivée en Occident de ces prédateurs est due au commerce international.
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Pour palier l’extinction des espèces, la sensibilisation est au coeur des enjeux. Associations et institutions alertent chaque jour la population sur l’importance de la protection.
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Élément essentiel pour la préservation des espèces, la protection passe par un recensement et une surveillance de la faune et de la flore.
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