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Bénévolat : au cœur des « Ailes Anciennes »
Apprentis dans les métiers de l’aéronautique, ingénieurs, anciens militaires, mécaniciens, commerciaux, pharmaciens, retraités… Tous font vivre à leur échelle l’association des « Ailes Anciennes », basée à Blagnac. De 17 à 92 ans, on soude, on peint, on restaure.
Le F-101B Voodoo, l’Onera Deltaviex, le célèbre Bréguet « Deux Ponts », autant d’appareils historiques qui renaissent de la rouille, sauvés pour la plupart d’un sombre avenir à la casse. Ce sont au total quelques 70 bénévoles qui travaillent dans les hangars de l’association pour faire renaître ces morceaux d’histoire, avant de les exposer aux visiteurs.
Au détour des chantiers, on entend ça et là des échanges passionnés, souvent vifs. Des outils qui s’entrechoquent, le grincement de la perceuse, l’odeur de la peinture… L’association des « Ailes » ne sommeille jamais vraiment longtemps, réveillée par les bénévoles les plus lève-tôt, veillant certains soirs avec les plus acharnés.
De la réparation à la logistique, en passant par l’accueil au public, chacun a son parcours, son vécu, une organisation et un engagement propre. Une mosaïque de personnalités, qui fait aujourd’hui la force de ce collectif, né en 1980. Rencontre.
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Maillon essentiel au fonctionnement de l’association : les jeunes actifs. Nicolas, 37 ans, travaille pour un sous-traitant d’Airbus. Depuis 12 ans, les « Ailes Anciennes » font partie intégrante de son quotidien. « Je suis venu à Toulouse pour travailler dans l’aéronautique. J’ai adhéré quasiment tout de suite après avoir visité le site. Je me suis inscrit en tant que bénévole. dans une équipe de jeunes, ça a tout de suite accroché. On a retapé tous ensemble le F-104, qui est exposé aujourd’hui au musée Aéroscopia, à côté de nos locaux ». D’autres chantiers suivront, où la bande se réunit surtout le samedi. De fil en aiguille, Nicolas intègre le conseil d’administration de l’association, joignant sa passion pour la restauration d’appareils à de la gestion administrative.
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Nicolas, bénévole depuis 12 ans. © Simon Aiguedieu
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Dans un coin du grand hangar gris, cachée derrière plusieurs chantiers imposants, une Alouette II SE.3130. Un appareil sur lequel s’affaire André, infirmier retraité du SAMU. « Je suis monté dans ces Alouettes lors d’interventions avec la sécurité civile, l’armée aussi. Mon premier vol c’était sur une Alouette II, c’était évident de travailler à sa restauration au sein de l’association. ». André, accompagné d’une poignée d’autres bénévoles, fait parti de ceux qui ne travaillaient pas directement dans le milieu aéronautique. Une singularité qui n’empêche en rien de restaurer les appareils, d’apporter un autre point de vue à la reconstruction. Beaucoup apprennent sur le tas, encadrés par les habitués de la mécanique.
Surtout, André met la main à la pâte partout où il le peut. « J’aide aussi à l’accueil du public, je suis au guichet, pour remplacer certains anciens. ». Preuve que les « Ailes Anciennes » ont aussi besoin de profils variés.
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André, s’affairant sur l’Alouette II SE.3130 © Simon Aiguedieu
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Côté coulisse, d’autres volontaires s’activent pour mettre en lumière les « Ailes Anciennes ». Jean-Claude Cathala, vice-président et ancien directeur commercial, est le « Monsieur » communication de l’association. « Je me suis inscrit comme membre il y a 20 ans. Mais je n’étais ni aviateur, ni mécanicien ou technicien… Je me suis demandé quoi faire, j’ai commencé par suivre les guides lors des visites, puis à en faire moi même une fois rodé. Après avoir rejoint le conseil d’administration, j’ai décliné mes activités par l’organisation de meetings, d’accueil de la presse… ». Un rôle sur-mesure pour ce passionné d’aéronautique, au service d’un collectif qui a toujours besoin de visibilité pour assurer son existence au fil des ans.
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Jean-Claude Cathala, vice-président des « Ailes Anciennes » © Simon Aiguedieu
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Faire renaître un appareil de la rouille, du temps, demande au minimum cinq ans. D’autres chantiers existent depuis les quasi-débuts de l’association. C’est le cas du Bréguet « Deux Ponts », mythique quadrimoteur à 2 étages d’Air France, arrivé aux « Ailes Anciennes » en 1987. Un travail de fourmi qui ne freine pas la passion des bénévoles, qui aménagent leur emploi du temps avec soin, en alliant engagement et vie personnelle.
Pour Jean-François, ancien responsable des ressources humaines chez Airbus et bénévole à la réfection des moteurs du Bréguet, les habitudes sont bien huilées. « Je viens quasiment tous les jeudis, on dit entre nous que c’est le jour des retraités. J’ai comme règle personnelle de mettre une priorité sur ma vie personnelle : mon épouse, mes petits enfants. Cela n’empêche pas au chantier d’avancer petit à petit, mais ça ne doit pas être dévorant au point de créer des conflits avec les proches. Je verrais peut-être le Bréguet achevé dans cinq, dix ou quinze ans, l’essentiel c’est d’arriver à garder un exemplaire quasi-intact, peu m’importe quand…». Une patience au cœur de l’engagement, qui ne fait pas oublier toutes les activités annexes.
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Jean-François, atelier mécanique sur les moteurs du Bréguet © Simon Aiguedieu
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« Ca prend le temps qu’on est prêts à donner. Après le travail, je viens passer une heure ou deux, plusieurs fois par semaine. Je fais du travail administratif, je réponds à des mails. D’autres fois je participe aux réparations d’avions, où j’y passe plus de temps. Il n’y a pas deux jours pareil» confirme Nicolas, 37 ans. Un loisir pour ce mordu d’avions qui compose avec sa profession, revenant souvent sur les pauses du midi. Un atout pour l’association, qui compte sur les professionnels de l’aéronautique pour apporter un point de vue plus expert aux rénovations.
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Nicolas, consultant les archives de l’association © Simon Aiguedieu
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Pour André, présent deux jours par semaine depuis quatre ans, l’association rythme son quotidien : « Pour un retraité, c’est idéal. On vient quand on veux, on reste toujours en contact les uns avec les autres pour se tenir informés des avancements des chantiers. Ça crée un vrai lien social ». Le relais est transmis jour après jour, pour qu’ainsi les restaurations ne restent jamais trop longtemps à l’arrêt.
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André, ancien infirmier du Samu © Simon Aiguedieu
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Jean-Claude, vice-président, a de son côté convaincu sa famille de prendre part aux « Ailes Anciennes ». « Quand ma fille était adolescente, je la laissais faire de la mécanique pendant que je faisais les visites guidées, elle s’est passionnée pour ce milieu. Mon épouse m’a accompagné aussi plusieurs fois . Quand on est actif, on est bien obligé d’allier les deux. On a trouvé un compromis, le samedi, c’était le jour convenu pour aller aux « Ailes », l’association fait partie intégrante de notre vie. »
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Jean-Claude Cathala, l’atout communication des « Ailes Anciennes » © Simon Aiguedieu
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En clair, chacun aux ailes anciennes est maître de son temps et de ses loisirs. Un équilibre qui dure depuis 38 ans, grâce à l’engament des bénévoles, qui aménagent leurs quotidiens avec la vie de l’association.
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Fort d’un groupe intergénérationnel, l’âme des « Ailes Anciennes » perdure grâce à des profils hétéroclites. Le choc des âges pointe parfois le bout de son nez sur les chantiers : on se tance, les idées s’opposent, s’affrontent.
Ce qui frappe, au delà des histoires de vies variées, c’est les raisons premières de l’engagement. Simple envie de renouer avec la mécanique à l’ancienne, tisser des liens, sauvegarder le patrimoine aéronautique pour les générations futures, plaisir de transmettre… Ils aiment le souligner, tous sont un peu des « fêlées d’avions » chacun à leur manière.
Et si le travail paraît parfois sans fin, tous revêtent avec plaisir le bleu de chauffe, pour laisser une trace, du ciel à la terre…
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Quelques appareils en cours de rénovation © Simon Aiguedieu
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