Lancé en 2013, le satellite Gaïa assure sa mission de cartographie de l’univers avec brio. Depuis huit ans, l’appareil a réalisé la cartographie 3D de pas moins de 1,8 milliards de corps célestes. Un appareil fabriqué et opéré à Toulouse.
L’un des plus grands explorateurs de l’univers est Toulousain. C’est une tournure de phrase grandiloquente, mais pas fausse. Gaïa est un satellite en mission de cartographie depuis 2013. Si cet appareil voyage actuellement à 1,5 millions de kilomètres de la Terre, il est pourtant bien originaire de la ville rose.
Gaïa est un appareil photo spatial conçu à Toulouse. Son assemblage est signé Airbus, et il est en grande partie géré par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), situé à Toulouse. La mission Gaïa est en cours depuis huit ans et continue à ce jour de partager ses découvertes.
1,8 milliards d’étoiles immortalisées
Depuis son placement en orbite en 2014, Gaïa a pu cartographier en trois dimensions près de 2 milliards de corps célestes : étoiles, galaxies…
Une quantité de données phénoménale, rapporte France 3 Régions. Presque immobile dans le cosmos, Gaïa parvient à prendre en photo chaque astre à soixante reprises, permettant la cartographie 3D de ces derniers.
Toutes ces informations doivent êtres traitées et enregistrées au sol par le CNES. La missions Gaïa à elle seule demande au super-ordinateur du centre de réaliser pas moins de 6000 milliards d’opérations chaque seconde. Ces données sont analysées pour les études de plusieurs centaines de chercheurs dans le monde.
La missions Gaïa devait s’achever en 2018, mais le bon état de l’appareil a permis de prolonger son aventure jusqu’en 2022.