La pluie n’a pas eu raison de la colère des avocats. Ce matin, les magistrats étaient rassemblés devant la cour d’appel du Palais de justice de Toulouse, une fois de plus en opposition à la réforme des retraites.
Ce sont des images que l’on a l’habitude de voir depuis quelques semaines : des grévistes en robes noires, rabats et épitoges. Comme d’autres corps de métiers, qui manifestent depuis décembre dernier, les professionnels de la justice s’estiment lésés par la réforme des retraites.
« Nous bénéficions d’un régime autonome, totalement auto-financé, solidaire et faire disparaître ce régime c’est condamner des avocats à être en difficulté à la retraite. Les cotisations vont être doublées, passant de 14 % à 28 %, donc c’est autant de revenus amputés et en plus, 30 % de la retraite de base de l’avocat qui sera amputée. » explique l’ancien bâtonnier, Thierry Carrere. « Si d’autres pans de la réforme ne nous concernent pas comme l’âge pivot, nous sommes solidaires des autres professions. »
En France, la totalité des barreaux sont en grève et cela pourrait bien durer. « Nous voulons que les technocrates qui nous gouvernement accèdent à des considérations de bon sens, et pour cela, il faut descendre dans la rue », conclue Thierry Carrere.
[#GRÈVE] Les #AvocatsEnGreve sont devant la Cour d’Appel de Toulouse #greve17janvier pic.twitter.com/PPfWhLfrjJ
— Le24heures (@le24heures) January 17, 2020