20 ème de Ligue 1 avec 12 points en 19 journée, le Toulouse Football Club vit un début de saison des plus compliqués. A cela s’ajoute le très récent licenciement d’Antoine Kombouaré qui restait sur 9 défaites consécutives en Ligue 1. Le président du club, Olivier Sadran, prend la parole ce soir.
18 h 30 : Le président entame la conférence de presse en rassurant sur le statut du nouvel entraîneur, Denis Zanko. « Je souhaite qu’il soit entraîneur du club jusqu’à la fin de la saison. « Je crois que Denis a fait ses preuves, il a ses diplômes, il connait l’effectif. Il y a une urgence. «
18 h 32 : « Nous sommes dans une situation catastrophique, la pire que le club ait connu depuis son rachat en 2003 »
18 h 35 : Le président s’exprime sur le projet avorté de faire entrer Machester City au capital du club. « On a eu des contacts avec Manchester City, cela n’a pas abouti. On garde de très bonnes relations avec eux. «
18 h 40 : « Si nous sommes amenés à descendre en Ligue 2, nous aurons tous cette pancarte derrière le dos. Je serais le premier à en assumer les conséquences. »
18 h 50 : Certains anciens du club ont proposé de revenir pour apporter leur aide. Le président préfère ne pas s’étendre sur le sujet : « Des conneries, on en a assez faites. »
18 h 52 : « Je n’ai pas connaissance d’adjoints qui ne veuillent pas poursuivre au club. Ce sont des gens sérieux, on va les laisser travailler tranquillement. »
18 h 53 : « Koumbouaré, j’aime bien l’homme. Je sépare l’homme des résultats. Je pensais qu’il pouvait redonner du boost à cette équipe. On l’a vu au début, mais ca s’est vite effondré. «
18 h 55 : « On me demande si je vais vendre le club, je serais ravi de trouver quelqu’un de reprendre le club, ou en tout cas de partager les responsabilités. J’ai souvent eu des appels, j’ai souvent vu des gens, mais jamais rien de sérieux »
18 h 58 : « On a voulu séduire le public, il y a 4-5 ans en proposant un certain style de jeu. Et on s’est complètement trompé. On a perdu certains supporters, on a besoin de les récupérer. »
19 h 00 : « Quand on est propriétaire d’un club on a un mandat social, et il y a des lois. Le foot a déjà découlé sur des drames. Lorsque les supporters sortent du terrain pour rerentrer dans le stade par une autre porte en renversant les barrières, les images sont insoutenables. Je ne veux pas, un jour me retrouver devant un tribunal parce qu’on n’a pas fait notre job. Si on porte plainte, c’est pour que l’irréparable n’arrive pas. »
19 h 10 : « Les critiques qui me sont faites, en premier chef, c’est de ne pas beaucoup communiquer. Quand le club allait bien, je communiquais peu aussi. C’est dans ma nature. »
19 h 15 : « Pour se reprendre, il faut redonner la confiance aux joueurs qui en sont totalement dépourvus. C’est le rôle du coach mais aussi parfois des supporters pour donner ce supplément d’âme.
19 h 18 : « Je suis intimement convaincu que le public d’ici est sensible aux efforts physiques. Montrer à l’équipe d’en face qu’on peut les surpasser en donnant plus qu’eux.On est un terre du sud, on est plus attaché à ça, à l’amour du maillot, qu’au jeu. »
19 h 20 : Sur d’éventuels pistes d’autre entraîneurs : « Quelle confiance je donnerais à Denis Zanko si je réfléchissait à d’autres. Il faudrait être pervers pour donner les clefs à quelqu’un en pensant à quelqu’un d’autre. Est-ce que c’est l’homme de la situation ? Je le crois. »
19 h 25 : « Sur d’éventuels départs au mercato d’hiver : « Des jeunes peuvent partir en prêt mais je ne pense pas que ce soit une bonne chose de leur faire quitter le bateau alors qu’on les a mis face à leur responsabilité. »
Fin de la conférence, le président a répondu, sans faux semblants, aux questions des journalistes. Il n’a néanmoins pas annoncé de changements majeurs au sein du club.