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     Votre tentative a échoué. 

     Alors, quelle procédure suivre ? 

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Un résultat incertain

La PMA n’est pas un processus fiable à 100%. En effet, des échecs lors de la première tentative ou les suivantes sont à prévoir. De nombreux paramètres tels que le choix de la méthode, la clinique ou encore l’âge rentrent en jeu pour la réussite d’une PMA. Il n’est donc pas possible de donner un pourcentage de réussite dès la première tentative. Après un échec, les femmes peuvent être touchées psychologiquement. Il faut également parfois revoir la méthode utilisée. Un travail de préparation est donc nécessaire avant une nouvelle tentative. Avec en plus les nouveaux coûts à la charge des patientes.

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Des difficultés durant le parcours

Prendre la décision d’avoir recours à la procréation médicalement assistée n’est pas une décision facile. Mais lorsque le parcours est semé d’embûche, les difficultés sont bien difficiles à supporter. Malgré qu’elles soient au courant des risques ; psychologiquement, les femmes ne sont souvent pas préparés aux épreuves. Méline à 40 ans et essaie d’avoir un enfant depuis plus de huit ans. Après un parcours en France, elle s’est dirigée vers l’Espagne et témoigne aujourd’hui.

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« En 2015, on m’a dit qu’on pouvait plus me prendre en charge. Non pas parce que j’avais utilisé tout mon quota de sécurité sociale ; mais parce que j’avais plus de réserve ovarienne. […] Ça a été une annonce douloureuse, et puis on m’a clairement expliqué que la liste d’attente était de cinq ans dans le centre où j’étais.»

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C’est le coût moyen d’une insémination artificielle en France. Une tentative de fécondation in vitro coûte en moyenne 2 883€.

Source : Assurance Maladie 2014

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Et si vous tentiez à nouveau ? 

Il faut tout d’abord savoir qu’une tentative ratée de PMA est perçue comme une fausse couche par de nombreuses femmes. Un travail psychologique d’acceptation de l’échec se met donc en place avant d’envisager une nouvelle tentative. Ainsi, les femmes doivent consulter un gynécologue pour évoquer l’état d’esprit de la patiente et d’éventuelles modifications du processus. Une période d’attente de 1 à 3 cycles menstruels est également obligatoire. La femme peut alors encore utiliser ses propres ovocytes, ou si besoin, avoir recours au don.  Après un échec, c’est le plus souvent la méthode de la FIV (fécondation in vitro) qui est utilisée car plus « efficace » que l’insémination artificielle. Le processus est le même si la patiente à déjà eu recours à une FIV plutôt qu’une insémination artificielle pour le premier essai. Pour cette nouvelle tentative, la patiente doit à nouveau payer (sauf si celle-ci à payé pour un des « programmes » de certaines cliniques qui incluent deux à trois essais supplémentaires en cas d’échec). Le coût de cette méthode est estimé  entre 3 500 et 6 300 euros en Espagne.

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