Début janvier, lors de l’acte VIII des Gilets jaunes à Paris, plusieurs vidéos montraient un homme rouant de coups deux gendarmes. Christophe Dettinger, l’auteur de ces coups, comparaît ce mercredi 13 février devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les images avaient marqué le VIII acte des Gilets jaunes à Paris. Le 5 janvier, l’homme assénait une série de coups de poing à un gendarme sur une passerelle surplombant la Seine, avant de frapper un de ses collègues au sol.
Ecroué dans l’attente de son procès, cet ancien champion de France de boxe 2007 et 2008 des lourds-légers est jugé par le tribunal correctionnel pour « violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Un délit passible de sept ans d’emprisonnement.
Les deux gendarmes blessés, qui se sont constitués parties civiles, avaient reçu quinze et deux jours d’incapacité totale de travail. « C’était taper pour vraiment faire mal, voire tuer s’ils le pouvaient », avait déclaré l’un d’eux à la presse.
Il s’était lui-même rendu à la police
Identifié rapidement, l’ex-boxeur avait dans un premier temps échappé aux policiers, avant de se présenter aux forces de l’ordre deux jours après. Ce père de trois enfants au casier judiciaire vierge avait auparavant mis en ligne une vidéo sur YouTube. Dans celle-ci, il admettait avoir « mal réagi », tout en affirmant s’être « défendu » face aux violences policières et en appelant les Gilets jaunes à poursuivre la mobilisation.