Aulnay-sous-Bois ne décolère toujours pas après l’hospitalisation de Théo qui affirme s’être fait agresser par quatre policiers et violé. Dans la nuit de lundi à mardi des incidents ont de nouveaux éclaté.
C’est au nom de la justice que les habitants de Aulnay-sous-Bois sont descendus dans les rues pour la troisième nuit consécutive. Des rassemblements sous tensions après l’agression et le viol d’un jeune habitant, Théo par quatre policiers. Dans la nuit de lundi à mardi, les tensions ont commencé vers 22 heures dans la cité des 3000. On compterait entre 5 et 10 véhicules incendiés ainsi que des poubelles mais aussi des commerces et des véhicules de polices dégradés. La police a interpellé 26 personnes dans la nuit, dont certains pour « attroupement armé ».
Des tirs de sommation à balles réelles
Selon la préfecture de police, «des policiers, encerclés et acculés sans autre moyen mis à leur disposition, ont fait usage de leurs armes en tirant plusieurs fois en l’air». Malgré la violence de ces scènes, le maire de la ville Bruno Beschizza (LR), se refuse à parler d’émeutes. Pour lui, il ne s’agit que de troubles à l’ordre public pour l’heure, avant de rappeler que « l’Etat est derrière eux, et non contre eux, pour les soutenir ».
#AULNAY Voilà les photos des douilles de pistolet retrouvées dans la cité des 3000 ce soir. Police ?
Photo : @akraland pic.twitter.com/4euswZkbZp
— TARANIS NEWS (@TaranisNews) 6 février 2017
Dans la nuit de samedi à dimanche des tensions avaient déjà éclaté entre résidents et forces de l’ordre. Des voitures ainsi que des poubelles avaient été incendiées. Dans la nuit de dimanche à lundi cinq personnes avaient été arrêtées pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et outrage après des tirs de mortier artisanal.