On le savait déjà, les pesticides néonicotinoïdes peuvent avoir des effets extrêmement graves sur les abeilles, pouvant aller jusqu’à leur extinction. Mais de récentes études prouvent qu’ils auraient également des effets néfastes sur les humains…
Bien connu pour leurs effets néfastes sur les abeilles, et même certaines espèces aquatiques, les pesticides néonicotinoïdes se retrouvent une nouvelle fois sur le devant de la scène, et ce n’est pas pour une bonne raison. la première analyse systématique des scientifiques sur ce sujet, paru le 2 février dans la revue Environmental Health Perspectives, révèle en effet que ces pesticides peuvent avoir des effets extrêmement délétères sur les humains.
Ces pesticides néonicotinoïdes sont en fait une famille constituée de sept composants chimiques. parmi eux se trouvent notamment l’imidaclopride, le thiaméthoxame ou encore le thiaclopride. Des noms qui ne vous disent surement rien mais qui pourtant ont connu un succès dès leur introduction dans les années 90. Depuis ils n’ont cessé de croître de manière exponentielle dans le monde entier, sans que l’on sache vraiment s’ils pouvaient avoir des effets secondaires. A l’heure actuelle, on ne sait que peu de chose sur ces pesticides.
Mais le peu que l’on sait se révèle particulièrement alarmant. On le savait déjà pour les abeilles, mais désormais on apprend qu’ils peuvent également l’être sur les humains. Dans cette analyse paru sur Environmental Health Perspectivs, qui est en fait l’étude de nombreuses recherches sur ces pesticides, on apprend ce que pourrait entraîner une longue exposition pour l’être humain. Et ce n’est guère ragoutant. Ces recherches dénoncent « des associations avec des conséquences développementales ou neurologiques défavorables ». En clair des malformations et des maladies physiques et mentales. Parmi elles, on retrouve une augmentation du risque d’autisme, des troubles de la mémoire et des tremblements, des malformations congénitales du cœur, ainsi qu’une autre anomalie congénitale grave, l’anencéphalie: qui correspond dès la naissance à une absence partielle ou totale de cerveau et de crâne à la naissance.
Des effets particulièrement dévastateurs donc pour l’être humain. Il serait peut être temps de trouver une alternative à ces pesticides…