Les couches-culottes sont-elles dangereuses pour la santé des nourrissons ? C’est en tout cas ce que laisse entendre un enquête du magazine « 60 millions de consommateurs » qui révèle avoir retrouvé des substances douteuses après avoir testé plusieurs gammes de couches pour bébés.
La nouvelle a de quoi inquiéter les parents d’enfants en bas âges ! Les couches-culottes pour enfants contiendraient des substances « à la toxicité suspectée ou avérée » selon le magazine 60 millions millions de consommateurs qui vient de publier une enquête ce mardi 24 janvier. Après avoir testé 12 marques « représentatives du marché », le magazine a pu constater que 10 d’entre-elles contiennent des composés organiques volatils (COV) irritants et neurotoxiques qui entrent en compte dans la fabrication de différents produits industriels. L’une de ces références contiendrait en plus du glyphosate, un herbicide présent notamment dans le RoundUp, irritant et possiblement cancérigène. Un verdict lourd et d’autant plus alarmant quand on sait que la présence de ces substances n’est pas obligatoirement inscrite sur les emballages des couches.
Le magazine demande le retrait de ces produits « par précaution »
Les gammes concernées par la présence des ces substances sont les marques Mots d’enfants (Marque repère / Leclerc), Mots d’enfants écologique (Idem), Love&Green écologique, Toujours (Lidl), Naty by nature babycare, Pampers active fit, Pampers premium protection, Pampers simply dry, Pampers baby dry, Carrefour baby, Carrefour baby éco planet et Pommette agility dry. Et même si ces produits ont été détectés en faible quantité, 60 millions de consommateurs réclame leur retrait de la composition des couches concernés « par précaution ».
« Mais parce que cette exposition concerne des nourrissons et s’exerce au niveau du siège des bébés, le principe de précaution doit prévaloir. Tout résidu potentiellement à risque doit être écarté des couches pour nourrissons ! Cet objectif est atteignable, puisque deux références de notre essai n’incorporent aucune des molécules préoccupantes recherchées. »
Le magazine réclame également la mise en place d’une réglementation spécifique afin d’instaurer « des contrôles plus stricts et obliger les fabricants à afficher la composition précise de leurs produits sur les emballages ».