Un toulousain escalade le plus haut sommet des Amériques pour une association

Vincent Saura, un toulousain de 25 ans a réalisé un exploit en décembre dernier : atteindre le plus haut sommet des Amériques, l’Aconcagua, situé en Argentine. Un périple très difficile, dédié à l’association Hôpital Sourire.

Vincent Saura a réussi une expédition qui restera sûrement gravé dans sa mémoire : l’ascension de l’Aconcagua, culminant à 6 962 mètres d’altitude. Le tout, en solitaire et sans assistance. Pour en arriver là, le toulousain s’est préparé pendant un an, jonglant entre entraînements dans les montagnes pyrénéennes et salle de sport.

Pendant 31 jours, le jeune homme a réalisé son expédition, en grimpant d’abord certains sommets pour s’acclimater, et débuter son ascension dans de bonnes conditions physiques. Le 16 décembre 2018, il atteignait son objectif, le point culminant du plus haut sommet des Amériques : « C’était ma première expérience de la très haute altitude, et ça s’est relativement bien passé. J’ai choisi l’Aconcagua parce que je cherchais un sommet relativement accessible. Je voulais pouvoir le faire seul, par la voie normale, et à un coût pas trop onéreux. C’était le meilleur choix qui s’offrait à moi » explique-t-il.

Un mental d’acier et de nombreuses épreuves

Avant d’atteindre son but, Vincent Saura a dû traverser de nombreuses épreuves. La météo fut l’une des principales difficultés puisque là-bas, le temps peut rapidement changer. Et des vents très forts peuvent se lever tout aussi vite. Pendant son expédition, l’alpiniste a côtoyé des températures variant entre -37°c et +50°C, et des vents atteignant les 250 km/h.

L’acclimatation et le manque d’oxygène, qui peuvent entraîner des maux de tête, ont représenté une autre difficulté majeure. Un périple difficile donc, où le mental a joué un rôle primordial : « Dans la réussite de cette ascension, 80% se joue au mental, le reste, à la condition physique. Quand je suis arrivé au camp 1, j’ai vécu la pire nuit de ma vie, avec une énorme tempête. C’est là qu’on se rend compte qu’on est tout petit face à la nature » raconte Vincent Saura.

Une ascension « pour la bonne cause »

À son arrivée au sommet de l’Aconcagua, l’alpiniste toulousain a planté un drapeau significatif pour lui, celui d’Hôpital Sourire. Cette association, qui lui tient particulièrement à coeur, vient en aide aux enfants hospitalisés au CHU de Toulouse. Une hospitalisation qu’il a lui-même vécu quand il était plus jeune. Cela lui a donc paru naturel de donner du sens à son expédition, en soutenant l’Hôpital Sourire.

L’aventure de Vincent Saura donnera bientôt lieu à un film, réalisé avec les images de son expédition. Il pense néanmoins déjà à repartir, cette fois pour une aventure plus onéreuse, mais toujours sous le signe de la générosité.

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