Le parquet de Nice a annoncé, ce jeudi 19 janvier, qu’il classait sans suite les plaintes contre l’État et la municipalité de Nice pour mise en danger de la vie d’autrui, déposées par 23 familles de victimes de l’attentat de Nice.
Le 14 juillet 2016, 86 personnes perdaient la vie à Nice dans un attentat au camion bélier sur la célèbre Promenade des Anglais. Vingt-trois familles de victimes avaient porté plainte pour mise en danger d’autre, contre la ville de Nice et contre l’État, mettant en cause un dispositif de sécurité jugé trop léger. Ce jeudi 19 janvier, le Procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre a déclaré qu’il ne pouvait retenir « aucun fait de nature à engager une quelconque responsabilité pénale à l’encontre de quiconque ». Les effectifs de police, que certains à l’image du maire, Christian Estrosi, avait jugé trop peu nombreux, était conforme explique le Procureur. « Tous les postes de sécurité étaient tenus avec des effectifs suffisants et dispositif était conforme aux règles de l’art de la sécurité ». Cette décision de classer sans suite la plainte des familles de victimes va dans le sens du rapport de l’Inspection générale de la Police Nationale (IGPN) du 21 juillet dans lequel elle avait conclu que le dispositif de sécurité « n’était pas sous-dimensionné » mais qu’il « n’était pas adapté à ce type d’attaque, dont la nouveauté et l’intensité étaient au-delà de toute prévision ».