Parcoursup : des changements qui ne font pas l’unanimité

C’est reparti ! Depuis mardi 22 janvier, les inscriptions à Parcoursup sont ouvertes avec le début des formulations des voeux. Le cauchemar des étudiants est donc de retour, mais suite aux difficultés de l’année dernière, quelques améliorations ont été apportées pour faciliter la démarche des jeunes lycéens. Explications

Du stress, du stress et encore du stress. L’année dernière, les lycéens ont très mal vécu la formulation de leurs voeux sur Parcoursup, qui succédait alors à APB. En cause, une plateforme complexe où la sélection a laissé de nombreux étudiants sans affectation à la rentrée 2018. Consciente de l’échec sans appel de la plateforme, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédéric Vidal avait annoncé de nombreuses modifications pour 2019.

Un calendrier resserré

Au lendemain de l’ouverture des inscriptions, les différences ne sont pourtant pas si flagrantes. Principal changement cette année, le calendrier. En effet, cette fois, les étudiants recevront des réponses bien plus rapidement que l’an passé : la période de réponse des universités et des étudiants s’étalera sur trois mois au lieu de quatre en 2018, du 15 mai au 19 juillet. De plus, les étudiants eux, n’auront plus que cinq jours, puis trois à partir du 20 mai pour répondre. Un changement qui devrait réduire les files d’attente.

Enfin, et c’est une réelle nouveauté cette année, les étudiants se retrouvant sans affectation après les épreuves du bac, pourront bénéficier d’un accompagnement. Un accompagnement proposé par un membre du CIO (centre de formation et d’orientation), qui pourra les aider à choisir afin de réduire le stress lié à la prise de décision.

Les lycéens dans les rues

Malgré les changements apportés cette année, il semblerait que la plateforme Parcoursup ne fasse toujours pas l’unanimité. À l’appel de l’Union Nationale des lycéens, les jeunes étudiants sont appelés à se rassembler ce jeudi 24 janvier dans les rues afin de dénoncer « des politiques de sélections sociales menées par le Gouvernement ». Toujours au coeur des revendications des étudiants, la plateforme d’admissions post-bac écarte selon eux « des centaines de milliers de jeunes du service public de l’enseignement supérieur ». La réforme du baccalauréat et des lycées est elle aussi au coeur de la mobilisation prévue. Une manifestation nationale est donc lancé avec des « blocages et des opérations coup de poing ».

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Pour rappel, les lycéens peuvent s’inscrire sur Parcoursup jusqu’au 14 mars. Les réponses quant à elles, commenceront à tomber à partir du 15 mai.

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