Mardi 17 janvier, en visite à Lamballe, en Bretagne, l’ex-premier ministre Manuel Valls s’est presque reçu une gifle durant sa visite. Il a décidé de porter plainte.
Dans la soirée du mardi 17 janvier, Manuel Valls a assuré qu’il porterait plainte contre le jeune homme qui lui a donné une gifle, dans la journée, à Lamballe. « Toute violence est inacceptable en démocratie », a affirmé l’ex-premier ministre au lendemain sur FranceInter, pour expliquer sa plainte. Sa décision a suscité de vives réactions.
Manuel Valls a porté plainte contre le jeune qui lui a mis une « giflette » Il va se ramasser la plus grande baffe électorale de la Ve Repub
— pierre jovanovic (@pierrejovanovic) 18 janvier 2017
#Valls le type qui te parle de fermeté, courage, d’autorité de l’état depuis des années et porte plainte pour une #Gifle #VallsGifle
— Quelle France ? (@quelle_france) 18 janvier 2017
#Valls, Au fait!! au salon de l’Agriculture 2016, les agriculteurs vous avaient traité de « PETIT ZIZI ». Vous aviez porté plainte ? #Gifle pic.twitter.com/RbC6BMjzOW
— Miss STRAL (@Miss_STRAL) 18 janvier 2017
Le jeune homme, âgé de 19 ans et proche de la droite extrémiste en Bretagne, a été placé en garde à vue par la gendarmerie de Lamballe pour « violence sur une personne chargée d’une mission de service public ». Il encourt jusqu’à 3 ans de prison.
Manuel Valls sortait de l’hôtel de ville de Lamballe, quand l’incident est arrivé. Aux côtés de Jean-Luc Le Drian, ministre de la Défense et président de la région Bretagne, il est allé à la rencontre de ses partisans. Quelques mains serrées, quelques mots échangés avec ses électeurs, et la gifle. Un jeune homme de 19 ans crie « Ici, c’est la Bretagne » et tente de faire valser l’ex-Premier ministre.
A quatre jours du premier tour des primaires de la gauche, cette plainte va-t-elle jouer en sa défaveur ?