Durant l’acte huit des gilets jaunes, une image a marqué la journée. Celle du boxeur s’en prenant à des CRS. Des scènes de violence relayées sur les réseaux, sa fuite a pris fin ce matin puisqu’il s’est rendu de lui-même aux forces de l’ordre. Il est désormais en garde à vue.
Ils étaient environ 50 000 gilets jaunes lors de l’acte huit de manifestation, mais un seul s’est particulièrement illustré et pas pour les bonnes raisons. Cette personne, c’est Christophe Dettinger, boxeur âgé de 37 ans originaire de la région parisienne. Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on le voit, bonnet vissé sur la tête, assenant plusieurs coups de poing en direction du visage d’un CRS. Plus tard nous le verrons tout de noir vêtu s’acharnant sur un CRS déjà au sol avec plusieurs coups de pied. Ces scènes se sont déroulées sur l’extrémité sud de la passerelle Léopold Sédar Senghor, qui relie les Tuileries et le musée d’Orsay. Le premier attaqué s’est vu prescrire deux jours d’ITT tandis que pour le second, ce sera quize jours d’ITT.
Pas d’estime et de respect… 😱 c’est un peu court ! Non ? 🤔
— Péhache (@pe__ache) 5 janvier 2019
Quelle qu’ait été la carrière de ce boxeur, les actes commis aujourd’hui sont inqualifiables, insupportables et scandaleux. Ce type ne mérite que l’opprobre😡#Dettinger #GiletsJaunes #Acte8pic.twitter.com/fAmGrDvBN6
Il risque jusqu’à cinq ans de prison
Le père de trois enfants, employé municipal dans l’Essonne risque gros. Les faits sont accablants. La Fédération Française de Boxe se montre elle aussi intransigeante. Elle condamne le « comportement inacceptable et honteux » du boxeur dans un communiqué. Son dernier entraîneur en date, Laurent Boucher, le traite lui de « con « , car « en boxe anglaise, on apprend à ne jamais frapper un homme au sol. Et lui, il l’a fait ».