Le jeudi 22 mars dernier, était annoncé comme une journée noire. Tous les fonctionnaires étaient appelés dans la rue par les syndicats, la jeunesse a aussi répondu à l’appel.
Les premiers chiffres sont tombés, 20 000 selon les manifestants et 11 000 selon la police. C’est une démonstration de force qui a eu lieu ce jeudi 22 mars 2018 à Toulouse. Le parcours allait de la place Arnaud Bernard jusqu’au monument au mort de François Verdier. Plusieurs fonctionnaires étaient représentés les infirmières, les agents de service à la personne, la poste ou encore les retraités. Les étudiants ont aussi répondu à l’appel de la rue, alors que le blocage de l’université Jean Jaurès est encore d’actualité. Il n’y a que quelques débordements, en fin de manifestation, qui sont à déplorer.
« Nik les stups et parcoursup »
Les étudiants, principalement de Jean Jaurès, se sont déplacés pour défendre l’accessibilité aux universités. En effet, le gouvernement Macron souhaite créer une sélection à l’entrée afin de ne pas avoir trop d’étudiants et de recruter l’élite. Mais Parcoursup, remplaçant de APB, fait aussi débat. Certains le voient comme trop compliqué à prendre en main, avec des délais trop courts mais aussi certains n’ont pas pu y avoir accès en temps et en heure.
Étudiants et retraités unis et inquiets pour leur avenir
Dans les rues de Toulouse, tout le monde avait sa place, les retraités, les salariés et les étudiants ne faisaient qu’un pour défendre leurs droits. Là où les jeunes veulent une université plus libre et plus ouverte, les salariés, eux, demandent au gouvernement d’ouvrir les yeux sur leurs conditions de travail, et les retraités s’inquiètent de voir leur pension encore réduite. C’est la journée qui était attendue de tous, à Toulouse, ce rassemblement était plutôt convaincant de par les nombreux fonctionnaires présents, mais aussi des étudiants qui sont venu en masse en tête de cortège. Ce n’est certainement pas la dernière journée de manifestations de ce début d’année.