La fondation 30 millions d’amis prend part dans une nouvelle affaire sordide de maltraitance sur un animal.
Des images d’une rare violence, visiblement tournées à Bobigny. Plusieurs individus se sont « amusés » à trainer un chien derrière une mini-moto, tout en filmant la scène. Une vidéo d’abord publiée sur le réseau social Snapchat, avant d’être relayée sur la toile, choquant de nombreux internautes au passage.
Très vite, les signalements aux autorités compétentes se sont multipliés, et en particulier sur Twitter. Des réactions qui ont incité la police nationale à réagir, toujours sur le célèbre réseau à l’oiseau bleu :
[VOS SIGNALEMENTS] Vous avez été nombreux à nous signaler une vidéo de maltraitance animale.
Nos enquêteurs sont mobilisés. Ne relayez pas ces images.
Merci de votre vigilance.— Police Nationale (@PoliceNationale) 7 février 2018
30 millions d’amis et de nombreuses associations de protection animale ont d’ores et déjà déposé plainte
La célèbre fondation s’est portée partie civile dans l’histoire. De plus, un dépôt de plainte a également été émis à l’encontre des individus concernés pour le motif suivant : « actes de cruauté et actes de sévices envers un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité« .
L’organisme One Voice a également pris parti pour le pauvre animal torturé.
Nous avons immédiatement alerté le commissariat de @villedebobigny.
Nous déposons plainte pour actes de cruauté, actes de torture et de barbarie. #CelluleZoé https://t.co/9GRvs10Iq1— One Voice (@onevoiceanimal) 7 février 2018
Un acte décrit comme une immense cruauté, et empreint d’une certaine « perversité », dénoncé par les défenseurs des animaux.
« Il y a de la part de l’auteur de cet acte l’intention d’infliger des souffrances à un être sensible et vulnérable. Ces faits témoignent d’une grande perversité ». https://t.co/EW7uSwVHi9
— One Voice (@onevoiceanimal) 7 février 2018
Quelles conséquences pour la personne incriminée?
Toujours d’après 30 millions d’amis, l’auteur des faits aurait été identifié. Cependant, aucune interpellation ne serait à signifier pour le moment.
Les violences envers les animaux sont très sévèrement réprimandées par la justice française. Ainsi, pour ce genre d’affaires, une personne responsable peut encourir jusqu’à deux ans d’emprisonnement, et 30 000 euros d’amende (dans la plus lourde des peines, ndlr).