Après l’échec de l’automne dernier, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf comparaissent lundi 29 janvier 2018 en appel, pour coups mortels aggravés. Un espoir peut-être pour les enquêteurs qui espèrent retrouver le corps de la petite Fiona.
C’est une affaire qui restera gravée dans les mémoires de chacun. Le corps de la petite Fiona n’est toujours pas retrouvé, et les parents, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, nient en bloc les violences commises sur l’enfant. Ils comparaissent aujourd’hui aux assises de Haute-Loire et risquent jusqu’à 30 ans de prison pour « coups mortels aggravés ». La petite est-elle réellement décédée des mains de son père Berkane Makhlouf, comme l’a sous-entendu Cécile Bourgeon ? Est-ce un déchaînement conjoint de violences comme le soutient l’accusation, ou encore à une ingestion accidentelle de drogue ? Ce procès en appel sera l’ultime espoir pour les enquêteurs de connaître la vérité, et peut-être retrouver le corps.
Rappel des précédents procès
Pour rappel, ce 3e procès s’ouvre peu après le fiasco du mois de novembre 2017, où une altercation entre avocats avait mis un terme à l’audience. Un fait rarissime. En novembre 2016, Berkane Makhlouf a été condamné par la cour d’assises du Puy-de-Dôme à 20 ans de réclusion criminelle pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cécile Bourgeon quant à elle a été acquittée des coups mortels, mais est condamnée à cinq ans de prison pour non-assistance à personne en danger.