C’est la deuxième attaque à l’attentat suicide, que subit Bagdad, la capitale de l’Irak, en l’espace de trois jours. Commise ce matin, en plein centre-ville sur la place d’Al-Tayaran, l’attaque non revendiquée aurait fait 30 morts et 90 blessés.
Il faisait frais ce matin sur la place Al-Tayaran, comme d’habitude, une centaine de travailleurs attendaient de trouver un employeur. C’est alors que deux hommes s’élancèrent à travers la foule, se faisant exploser à ce moment-là, déclenchant ainsi le chaos sur la place du centre-ville.
Si la police dénombre 16 morts au moment de l’attaque, le décompte macabre s’est alourdi avec 31 morts et près de 90 blessés, à 10 heures ce matin.
Tous les services de secourisme ont été mis en place, afin de prendre en charge les différents blessés, a rapporté l’un des journalistes de l’AFP présent sur place.
26 morts dans un double attentat suicide au centre de Bagdad https://t.co/UGmWskw26Z #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) 15 janvier 2018
Il s’agit de la deuxième attaque kamikaze que subit la ville de Bagdad, en trois jours. La première avait fait cinq morts et dix blessés. Et comme la première, « l’attaque de ce matin n’a toujours pas été revendiquée par un quelconque groupe extrémiste », déclare le général Saad Maan, porte-parole du commandement conjoint des opérations, qui réunit l’armée et la police.
Si les forces de Daech ont été repoussées de façon importante en décembre dernier sur le territoire Irakien, quelques poches de résistance persiste toujours au nord de la capitale.