C’est une semaine de partiels qui a commencé ce matin à l’Université Toulouse II Jean Jaurès. Après des mois de mobilisations, blocus et grèves, la faculté retrouve son bon déroulement. Mais suite à ces perturbation, les étudiants seront-ils pénalisés dans leurs examens ?
La faculté est remplie en ce matin de rentrée scolaire, pour cause : la période de partiels a débuté. Après de longs mois de perturbations, le calme semble être revenu sur le campus. Les bancs sont occupés par les étudiants qui révisent ou se détendent, les foyers sont bondés de monde. Les heures des examens rythment la journée. Quelques désagréments restent cependant d’actualité : la bibliothèque centrale fermée, pour cause de grève du personnel. « C’est quand même désavantageant pour nous tous » confie Magali, étudiante en première année de psychologie. « Elle était déjà fermée avant les vacances. Là, on est en plein partiel et on ne peut ni imprimer ni réviser au calme. »
La cause ? Le projet d’intégration qui continue de faire débat : un rassemblement de plusieurs facultés toulousaines pour devenir « l’Université Toulouse ». Les mois qui ont suivi la rentrée ont été marqués par les manifestations et grèves récurrentes. Pour certaines filières, cela a impliqué des annulations de classes ou même l’obligation de suivre des cours à distance. Pour Juliette, en première année de philosophie, cela n’a pas semblé handicapant. « On a été l’une des filières où il y aura eu le plus d’absences de professeurs et d’élèves, donc le plus de perturbations. Mais on a réussi à se passer les cours et on ne sera pas pénalisés aux partiels. » L’administration de l’université a assuré qu’il n’y aura « aucune perturbation durant ces deux semaines d’évaluation ».
Robin, membre de l’Union des Étudiants de Toulouse, a quant à lui déclaré « reprendre les rassemblements et manifestations dès que les partiels seront terminés ».