Course à pied, vélo, tennis, beaucoup sont les sports qui se pratiquent majoritairement en extérieur. Mais quand l’hiver et le froid arrivent, il est parfois compliqué de s’y tenir. Baisse de motivation, blessures, échauffements rallongés, comment passer entre les mailles du filet ?
Le running, c’est la nouvelle passion des Toulousains et plus largement des Français. Ils étaient 7,8 millions de coureurs en France en 2017, l’an passé ce chiffre atteignait les 12,4 millions. Preuve que la pratique des activités physiques extérieures prend de plus en plus de place dans le quotidien des Français. Mais à l’arrivée de l’hiver, il est parfois compliqué de se tenir à son rythme de séances de sport hebdomadaire. Baisse de température, journées de plus en plus courtes, certains préfèrent rester au chaud. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas une si mauvaise idée !
“Je préconise toujours une pause en hiver, 3-4 semaines pendant lesquelles on peut se maintenir avec quelques activités sportives bien sûr, mais surtout celles que l’on aime faire pour sortir de la routine sportive”, clarifie Grzegorz Kwiatkowski, entraîneur du club de cyclisme de Montauban. “Une pause qui permettra après de retrouver les sportifs de tout niveau avec un regain de motivation à la reprise ” continue-t-il.
“On n’atteindra pas ses objectifs en se reposant”
Cet avis s’adapte surtout aux sportifs du dimanche ou aux sportifs licenciés ayant un trou dans leurs compétitions. Cependant, pour certains, il faut continuer l’entraînement coûte que coûte. Lucie est runneuse, elle s’est donnée pour objectif de courir un marathon d’ici fin avril, son premier. Elle raconte “Je dois continuer mes entraînements sur le même rythme, forcément parfois on a envie de rester chez soi, là c’est le mental qui joue, on n’atteindra pas ses objectifs en se reposant malheureusement.” Un aspect psychologique important donc, auquel il faut faire face souvent malgré le froid et la nuit.
Un corps à préserver
Ajouté au travail mental, le corps est aussi à entretenir. Oubliez les échauffements à rallonge, inutiles pour Grzegorz Kwiatkowski : “Il n’y a pas forcément besoin de perdre plus de temps sur l’échauffement, il faut surtout qu’il soit plus intense et être habillé plus chaudement pour garder les muscles chauds.” A l’inverse, il faut prioriser une pratique plus calme du sport, comme une course plus longue ou une séance de sport moins exigeante. S’hydrater autant que sous les fortes chaleurs reste cependant important pour éviter les blessures. Lucie, runneuse, témoigne : “La semaine dernière, ça m’est arrivée, je suis allée courir, sans bouteille d’eau. En hiver on ressent encore plus que notre corps est fébrile, les jambes sont lourdes assez vite.” Protéger son corps reste donc aussi important en hiver pour ne pas sacrifier le reste de son année de sport.