À Toulouse, et comme partout en France, le covoiturage est devenu un mode de transport commun, avec le développement notamment d’applications tel que Blablacar ou Karos, prévu à cet effet. Il existe également un nouveau moyen de mobilité, seulement à Toulouse : le téléphérique.
Quels sont les aspects positifs de ces nouvelles mobilités, et pourquoi cela fonctionne ?
Le covoiturage est né en 1989, mais s’est vraiment étendu au monde occidental grâce à la création d’internet, qui a beaucoup contribué à l’émergence de cette pratique. Les deux applications les plus connues en France sont Blablacar (2006) et Karos Mobility (2014). Interlocution avec Farah, communicante au service information de Karos. « Cette nouvelle pratique permet de créer des liens sociaux, entre les gens qui travaillent ensemble et qui ont opté pour le choix du covoiturage », explique-t-elle ; ce moyen de transport a également un aspect positif sur l’environnement tel que la diminution de la pollution, des embouteillages et l’augmentation des taux de remplissage d’une voiture ; « Les gens sont plus sensibilisés aux questions environnementales de nos jours, et c’est un facteur qui entre en compte dans le développement du covoiturage en France ». En ce qui concerne le téléphérique, ouvert en 2022 et qui parcoure 3 km en partant de l’Université Paul Sabatier, il existe également de nombreux avantages. Rencontre avec Mohamed Boulouika et Pael Biban, conducteurs du téléphérique. « Le téléphérique possède de nombreux avantages : écologique et social » ; déclare Pael Biban. Cette nouvelle mobilité permet de se rendre à Paul Sabatier et au métro pour rejoindre le centre-ville. De plus, cela évite aux gens de prendre leurs voitures, diminuant la pollution et les bouchons.
Le développement en France et les DOM-TOM, et les profitants.
L’agence Karos, déjà développée partout en France, s’est également installée à la Réunion et en Guadeloupe, et tend à se développer en Martinique prochainement. Dans le cas du téléphérique, il y a effectivement des projets d’extension, non connu pour l’instant par les conducteurs du téléphérique. « Ce qui est pratique, c’est que cela profite à tout le monde : les étudiants qui se rendent à l’université, le personnel hospitalier, les gens qui vont en consultations… ainsi qu’aux portésiens et portésiennes, car la ligne desserre directement Portet-Sur-Garonne, et rejoins le Nord et le Sud en traversant la Garonne » explique Monsieur Biban.
Romane Rustem