Depuis son lancement en 2007, Vélo Toulouse contribue à une nouvelle dynamique dans le paysage des déplacements toulousains. Son expansion engage la ville de Toulouse et ses habitants à un vrai bouleversement du quotidien, offrant un aperçu de la transition écologique en marche dans la ville rose . Rencontre avec les acteurs principaux de ce projet.
Sous le ciel souvent clément de la ville rose, le vélo s’impose comme un mode de transport en pleine croissance. Il n’est plus seulement un loisir mais devient une solution pratique pour se déplacer au quotidien. Vélo Toulouse joue visiblement un rôle majeur dans cette progression du vélo en ville.
Vélo Toulouse en plein essor
À ses débuts, Vélo Toulouse le système proposé par l’agence de transports Tisséo comptait quelques centaines de vélos et un réseau de stations encore limité, mais ce nombre n’a cessé de croître pour répondre à une demande toujours plus forte: “On s’est aperçu que l’installation de Vélo Toulouse est arrivée comme un jalon de plus dans le système des transports Toulousains. Victime de son succès nous avons adopté en plus du système mécanique, un système électrique, pour preuve jeudi dernier nous avons enregistré 38 000 usages, un record depuis ces installations ” nous explique l’adjoint au maire responsable des transports en communs, Jean-Michel Lattes.
Le vélo, un choix plus écologique
Au-delà de la praticité, Vélo Toulouse se présente comme une solution écologique face à l’urgence climatique. Jean-Michel Lattes, souligne l’importance de la mobilité douce dans le plan de transition écologique de la ville, notamment pour réduire les émissions de CO₂ et améliorer la qualité de l’air: “ C’est un déplacement décarboné, plus Vélo Toulouse fonctionne plus l’atmosphère Toulousaine se porte bien, quand on passe de 12 000 déplacements par jour à 38 000, le bilan carbone est bien meilleur. »
Vers un usage plus généralisé du vélo
Pour certains habitants, Vélo Toulouse est aussi un moyen de se réapproprier la ville : « Je redécouvre les quartiers à vélo, et je suis moins stressé qu’en voiture », confie Théo, un courtier qui a troqué son abonnement de parking pour celui de Vélo Toulouse. Pourtant, malgré cette adhésion croissante, l’usage quotidien du vélo reste pour le moment inexorablement inférieur par rapport à celui de la voiture dans l’agglomération.
Avec de nouvelles pistes cyclables en projet et un renforcement du réseau, la mairie ainsi que l’agence Tisséo espère bien inciter toujours plus de Toulousains à choisir le vélo, en complément du métro, des bus et des autres modes de transport doux, l’adjoint au maire annonce : “En Septembre prochain on va sortir du cadre, on va aller vers les communes de la périphérie comme Colomiers ou Blagnac, c’est 80 stations en plus. On deviendra le plus gros système de Vélo après Paris.«
Emeline Dulio.