C’est le départ du mois sans tabac et nombreux sont prêts à se séparer de cette addiction. Comme Manon 25 ans « Pour moi c’est fini, économiquement ce n’est plus viable pour moi » ou encore Thomas 31 ans « C’est une habitude dont je voulais me débarrasser depuis un moment et ce mois tombe à pique ».
L’INQUIÉTUDE DES BURALISTES
Depuis 2016 Santé publique France fait la guerre au tabac. Une des initiatives les plus connues : le Mois Sans Tabac de novembre. Ce mois connu pour l’arrêt de cigarettes par de nombreuses personnes, pour les buralistes c’est la peur de la fermeture. Claude, buraliste depuis de nombreuses années se dit inquiet « J’ai peur qu’avec les années mon commerce ferme. Chaque année ma clientèle baisse en novembre et peine à augmenter ensuite. ». Il essaie de compenser comme il peut et notamment par la diversification de ses ventes « Je me suis mis à vendre de plus en plus de produits de vapotages, c’est en vogue en ce moment pour l’arrêt de la cigarette ». Mais sa peur ne prend pas la place de sa compréhension, selon lui « la santé est bien sûr plus importante que tout ».
LA SANTÉ AVANT TOUT
À l’inverse ce sont de grosses économies pour les futurs non fumeur car c’est en moyenne 207 euros dépensé par mois en cigarettes. En plus des économies c’est aussi un pas important pour la santé, la cigarette provoque 68 000 cas de cancer par an selon la Ligue contre le cancer. Tous ceux qui l’ont commencé se disent ravis. « Je me sens plus énergique et un meilleur cardio » se vente Manon tant dis que pour Thomas c’est le sommeil qui prime « J’ai vu un changement drastique sur mon sommeil, je dors plus sereinement et plus apaisé ». Même si cette bonne volonté dure le mois de novembre Thomas a admis qu’il reprendrait sûrement « La cigarette me manque et je me sens plus stressé qu’habituellement. C’est une possibilité que je reprenne ». Manon quant à elle assure que non « La sensation de ne plus dépendre de la cigarette m’avait manqué, j’ai enfin repris le sport et je ne vais pas m’arrêter là ! ». Cela a de quoi réjouir aussi les non fumeurs, comme Marie « On pourra enfin se promener sans sentir toute cette fumée autour ».
Camille Gillet-Labrit