L’inflation alimentaire : les consommateurs s’adaptent à la hausse des prix

Vendredi 11h, le carrefour du quartier des Arènes à Toulouse, afflux malgré la difficulté grandissante à remplir le cadis. Face à l’inflation alimentaire, les consommateurs cherchent des solutions pour s’adapter à la flambée des prix. Recours aux aides alimentaires, nouvelles applications anti-gaspi et initiatives locales, chacun tente de réduire le prix du ticket de caisse. 

Depuis trois ans, le coût des matières premières s’est envolé, alimentant une inflation qui frappe durement le secteur alimentaire. Pour faire face à cette situation, de nombreux consommateurs ont dû revoir leurs habitudes de consommation. Certains, contraints par un budget toujours plus serré, se tournent vers des solutions économiques pour alléger le coût de leur panier. « Moi, je ne m’en sors pas, je mange que des pâtes, » confie Carole, 50 ans. Accumulant les petits boulots, elle exprime son désarroi de privilégier les aliments bon marché afin de boucler ses fins de mois.

Des habitudes d’achat bouleversées

Des aides alimentaires et des initiatives locales se popularisent. Les applications de paniers repas, comme Linkee, connaissent un succès grandissant. Ces plateformes permettent d’obtenir gratuitement ou à prix réduits des produits  invendus. « Je fais appel à Linkee, on s’inscrit en ligne à la fac pour avoir des paniers gratuits, » raconte Théo, étudiant en sociologie de 19 ans. Ce type de dispositif permet d’aider les jeunes à faire face à la précarité croissante.



Mohamed retraité de 67 ans, copropriétaire des « jardins familiaux de la Garonne » de Toulouse

Le recours aux initiatives locales

Face à l’augmentation du coût des produits frais, les initiatives locales se multiplient. Les jardins partagés représentent une solution alternative. Les consommateurs désireux de pouvoir enfin cultiver leurs propres légumes. « Il y a pas mal de jardins partagés, ça permet aux gens de cultiver, et puis les légumes, c’est très cher, » explique Magalie, 60 ans. Cependant Mohamed mets en garde sur la régularité nécessaire pour une rentabilité optimale. Ces initiatives encouragent les pratiques d’entraide tout en contribuant à une alimentation plus accessible. 

Andrieux Marie-Léa, J1 ISCPA

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