vendredi 11 octobre, les rues du Capitole à Toulouse regroupent les différentes facettes de la seconde main. Friperies, boutiques vintage et dépôts-ventes cohabitent et répondent à des attentes variées : vêtements bon marché, pièces uniques ou marques à prix réduit, chaque lieu attire une clientèle distincte.
Vitrine de la boutique Retro Futur, friperie vintage où passé et mode durable se rencontrent.
La friperie : accessibilité pour tous
Ces rues accueillent le Grenier d’Anaïs, une friperie située dans une ruelle discrète. Ici, l’ambiance est simple et accueillante. Deux jeunes vendeuses s’affairent : l’une plie des vêtements, tandis que l’autre gère les clients. Une vendeuse confie qu’elle ne jure que par la seconde main pour habiller son nouveau-né : « Avec un bébé, tout coûte trop cher surtout pour des vêtements qui ne durent pas une semaine ! »
La clientèle du Grenier d’Anaïs est variée : le matin, des personnes plus âgées viennent chercher des vêtements pratiques, tandis que l’après-midi voit arriver des jeunes en quête de bonnes affaires. Un client âgé raconte son histoire : « J’ai commencé à fréquenter les friperies par nécessité, quand j’étais jeune et que je manquais d’argent. Maintenant, c’est par plaisir, pour retrouver les tenues de mes rêves. »
Le dépôt-vente : le luxe à prix réduit
À quelques pas de là, dans une ruelle plus excentrée, se cache Au Choix de Sophie, un dépôt-vente spécialisé dans les vêtements de marque. Dès l’entrée, l’atmosphère est différente : plus intime, plus calme. La boutique est petite, presque confidentielle, et une vendeuse d’un certain âge plie des vêtements tout en nous expliquant son amour pour la mode de seconde main. Une cliente nous confie qu’elle vient ici « pour dénicher des vêtements de marque que je ne pourrais pas me permettre d’acheter neufs » un pull Maje à la main.
Le vintage : des pièces uniques chargées d’histoire
Les boutiques vintage comme Retro Future, plonge ses client dans une ambiance plus urbaine. En entrant, transportés dans le New York des années 90 : des murs tapissés de casquettes, du rap américain en fond sonore, et des vêtements soigneusement exposés, chacun ayant une histoire à raconter. Derrière le comptoir, un vendeur expérimenté répare une veste tout en nous parlant de sa passion : « Ici, on prépare et répare chaque pièce pour lui donner une seconde vie. »
En plein cœur de Toulouse, avec près de 20 friperies dissimulées dans ses rues, il y aura forcément une boutique qui saura répondre à vos envies et dénicher la perle rare.
Sacha Mignot