The Bookshop : illustration cosmopolite à Toulouse !

Anne Clerbout et Jeremy Moore dans le cadre de leur fonction.
Anne Clerbout et Jeremy Moore dans le cadre de leur fonction.

The Bookshop, librairie trentenaire non loin du Capitole se fait connaître grâce à son concept original. Des ouvrages en langues étrangères, allant de l’anglais au portugais en passant par le russe. Il s’agit d’une enseigne unique en son genre qui permet à la ville rose de faire vivre les cultures du monde.

Cette librairie intimiste aux rayons divers et colorés possède un catalogue varié. The Bookshop reçoit des ouvrages de tous horizons : Angleterre, Espagne, Portugal, Ukraine… Le choix d’ouvrages est tel que des cartons jonchent le sol. C’est un facteur qui aide beaucoup à la diversité de l’établissement et de sa clientèle. Par exemple, Stéphanie, la quarantaine, vient de Seattle aux Etats-Unis et a découvert la librairie par le biais de sa famille. Le public local est aussi présent, Léonor lycéen vient de Toulouse et a découvert l’endroit grâce au Pass Culture en cherchant des livres anglais.

La librairie est également très présente sur les réseaux. Notamment pour communiquer sur les books clubs : réunions pendant lesquelles les participants échangent en anglais autour d’un thème de lecture. Anne la vendeuse assise dans le coin lecture de la librairie, déclare d’un ton assez amusé qu’ils sont victimes de leur succès et qu’ils communiquent moins par faute de place et d’horaires pour ces books clubs.

Un grand nombre d’œuvres engagées

Anne assure qu’en France les œuvres engagées sur les causes LGBT, féministes et d’autres, sont moins présentes dans les librairies. Ces causes seraient donc ancrées davantage dans les sociétés étrangères. Les établissements de ce genre sont donc une vraie chance et permettraient à la France d’évoluer drastiquement sur cet aspect cosmopolite. Stéphanie, affirme au milieu des rayons : « Ces endroits permettent d’enrichir la ville ».

Ana, Catalane d’une vingtaine d’années travaillant dans le business international déclare avec des livres à la main : « Cela permet aussi de découvrir de nouvelles langues, ce sont des bons endroits pour les étrangers mais pas que car les locaux peuvent également découvrir des cultures et origines différentes ».

Ces lieux de cultures étrangères doivent s’étendre à Toulouse mais également et surtout dans toute la France. Cela permettra à l’hexagone de s’ouvrir plus amplement aux cultures étrangères. Et dans le même temps faire en sorte que ces minorités culturelles présentes en France puissent se retrouver.  

Nony–Hoareau Eythan

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