Le film Terrifier 3 sorti dans les salles françaises le mercredi 9 octobre. Le CGR Blagnac qui ne souhaite pas s’exprimer au sujet du film, met en place un dispositif de sécurité strict, pour s’assurer que seuls les spectateurs majeurs puissent assister à ces projections. Ce vendredi 11, le cinéma met une fois de plus en place ce dispositif important.
Le film Terrifier 3 suscite un grand intérêt pour tous les fans d’horreur. Pour la première fois depuis 2006 et Saw 3, un film d’horreur est interdit au moins de 18 ans. Pour éviter des débordements le CGR blagnac met en œuvre un dispositif de sécurité important. Le film est attendu par de nombreux amateurs d’horreur, avec des séances qui attire environ 300 personnes sur des salles de 600 en soirée, confie le guichetier du cinéma qui souhaite rester anonyme.
Dès l’entrée, la sécurité était renforcée. Un premier contrôle des pièces d’identité était effectué par un employé du cinéma lors de l’achat des billets, suivi d’un second contrôle par des agents de sécurité. « Nous savons que certains spectateurs, même ceux qui ont l’air majeurs, peuvent tenter de passer sans leurs pièces d’identité. Il est donc important de procéder à des vérifications systématiques », explique un employé qui souhaite rester anonyme. « D’ailleurs, même lorsque je reconnais des habitués ou que je sais qu’ils ont l’âge requis, je leur demande quand même leur carte d’identité »
Ce renforcement des contrôles n’est pas sans conséquence pour certains jeunes spectateurs. Un jeune de 17 ans, venu avec un groupe d’amis, a dû renoncer à voir le film. « On était un groupe d’amis, et dès que je suis rentré et j’ai vu les affiches “avertissement l’achats de billets ce fait que sur présence de la carte d’identité”. J’ai vu les agents de sécurité vraiment contrôler les pièces d’identités donc je n’ai pas essayé de passer la sécurité», raconte-t-il, déçu.
La sécurité au services du trop gore
Le film très choquant pousse certains à partir durant la séance tellement l’intensité des images est offensants. Cadavre, explosions, enfants découpés et technique de torture à la limite du soutenable. Le film joue avec la limite du politiquement correct.
Pour les spectateurs ayant passé les contrôles, ces mesures sont jugées rassurantes. « Ils nous ont demandé nos cartes d’identité deux fois. Franchement, je trouve que c’est bien qu’ils soient aussi stricts. Surtout quand on a vu le film et qu’on vient d’assister à des images très choquantes et gores », témoigne Claire, 22 ans, venue avec des amis. Cette vigilance accrue semble donc justifiée, aussi pour protéger un public plus jeune de contenus potentiellement perturbants. « C’est important que seuls les majeurs puissent voir ce genre de films. Avec ce niveau de violence, c’est normal que la sécurité soit aussi stricte », conclut Pierre.
DAYDE Bastien