Partir à l’étranger pendant une année de césure peut sembler inaccessible pour beaucoup de jeunes, notamment en raison des coûts associés aux voyages, à l’hébergement et aux frais de vie. Cependant, il existe des solutions pour rendre ce rêve accessible. Emma, 23 ans, partage son expérience de fille au pair : « Quand j’ai décidé de partir comme fille au pair en Australie, l’argent était mon principal souci. Mais en recherchant bien, j’ai découvert des programmes d’échange qui prennent en charge une grande partie des frais, offrant ainsi une opportunité abordable. »
Les alternatives abordables pour voyager en longue durée
Les programmes d’échange et les opportunités de travail à l’étranger, tels que le programme Au Pair, Work and Travel, ou encore les services de volontariat, sont autant de moyens de rendre l’expérience à l’étranger accessible sur le plan financier. Emma souligne : « Je suis devenue fille au pair en Australie, ce qui m’a permis de vivre chez une famille australienne tout en découvrant une nouvelle culture. En échange de quelques heures de travail par jour, j’ai bénéficié d’un logement gratuit et d’une petite gratification. »
Parmi ces programmes, Emma a bénéficié du « Work and Travel Australia » qui offre des opportunités de travail temporaires pour les jeunes étrangers. « Le programme couvrait une partie du coût du visa, et ils m’ont également aidée à trouver une famille d’accueil. Cela a considérablement réduit la pression financière initiale. »
Le programme volontariat international en entreprise (VIE)
Si ce nom de vous attire pas, vous devriez vous pencher sur le sujet. Le programme VIE, géré par le gouvernement français, propose des missions dans des entreprises à l’étranger, principalement dans les pays de l’Union européenne, mais également dans des destinations plus lointaines comme l’Australie. Les volontaires internationaux sont sélectionnés en fonction de leurs compétences et de leur capacité à s’adapter à un environnement professionnel étranger.
Le programme VIE propose une prise en charge partielle des frais de voyage, du logement et de l’assurance. Bien que cela n’ait pas éliminé tous les défis financiers, cela a considérablement réduit le fardeau financier pour Emma. « C’était un compromis intéressant entre le travail professionnel et l’expérience culturelle. J’ai été exposée à des opportunités professionnelles tout en profitant d’une immersion complète dans la vie australienne. »
Voilà, vous savez tout, le rêve d’une année de césure à l’étranger n’est pas seulement réservé aux privilégiés. Les défis financiers peuvent être surmontés avec de la recherche et de la détermination.