La ministre de l’Égalité homme-femme, Aurore Bergé, s’est exprimée dimanche dernier concernant le plan de lutte contre l’infertilité évoqué par le gouvernement. L’objectif serait de détecter et de traiter le plus tôt possible ce risque. Les tests seraient sous forme d’examen gynécologique pour les femmes et d’un spermogramme pour les hommes, à partir de l’âge de 25 ans. L’Elysée a confirmé que ces bilans ne seraient pas obligatoires et qu’ils n’étaient pas une contrainte mais un accompagnement.
La natalité un enjeu pour le gouvernement
Dans le but de stimuler la natalité en France, le gouvernement envisage d’explorer plusieurs pistes. Un volet sera dédié aux perturbateurs endocriniens. Des organes capables de libérer des hormones dans le sang. Une refonte du congé parental est également à l’étude. Une proposition d’allongement de la durée de 3 ans à 6 mois a été faite. Elle est assortie d’une amélioration de la rémunération selon les déclarations d’Emmanuel Macron. Toutefois, il est noté que seulement 1% des pères prendraient ce congé.
Des progrès sont aussi attendus au niveau de la PMA (Procréation Médicalement Assistée). Un congé sera là aussi accordé aux femmes subissant les nombreux examens médicaux. L’avancée sur l’endométriose est attendue au tournant. Cette maladie peut causer de gros risques d’infertilité mais aussi des douleurs aigues dans le bassin. L’endométriose est encore difficile à détecter et le test encore payant.
L’infertilité ne serait pas l’unique facteur en jeu.
En France en 2023 c’est environ 700 000 enfants qui ont vu le jour selon l’Insee. Du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale. Pour beaucoup le manque de natalité ne serait pas seulement dû à l’infertilité mais surtout au contexte actuel : manque d’argent, climat…
Selon l’opinion publique l’infertilité viendrait des femmes mais d’après un rapport remis au gouvernement en février 2022, l’infertilité serait d’un tiers une cause masculine et d’un autre tiers une cause féminine.
