L’organisation américaine est née en 1993. A la base, le concept était totalement différent. Les événements étaient des tournois à élimination directe et sans catégories de poids. Le but ? Déterminer quel était le meilleur art martial. Kickboxing, sumo, kung-fu ou encore jiu-jitsu brésilien, des champions nationaux se battaient pour la suprématie de leur style de combat.
Structurer pour dominer
Après une refonte des règles pour protéger les combattants, l’instauration de catégories de poids et d’un championnat, l’UFC se tourne vers l’avenir. Pour cela, ils peuvent compter sur la légalisation du MMA dans plusieurs pays, sur un accord avec un réseau de diffusion américain, mais surtout le rachat en 2007 du Pride, leader mondial du MMA en déclin à l’époque. Petit à petit, l’UFC s’inscrit dans le monde du sport. Avec l’arrivée de superstars comme Conor McGregor qui a mis la lumière sur l’organisation. Désormais, elle règne en maître sur sa discipline comme le montre sa valeur actuelle d’environ 6 milliards de dollars (pour rappel elle a été achetée 2 millions de dollars en 2001).
Une influence qui s’étend jusqu’en France
Depuis la légalisation du MMA dans l’Hexagone en 2020, les clubs naissent et les pratiquants se multiplient. Pour Axel Birbes, coach au Tactical Fight Team à Toulouse, l’organisation américaine permet une hausse de la fréquentation de leur club « Ça augmente évidemment le nombre d’adhérents ! La création d’événements comme l’UFC Paris apporte énormément. En plus de cela, on possède de très bons combattants français dans l’organisation comme Benoît Saint-Denis et ça permet aux gens d’avoir des exemples ». Dès le premier événement, le « patron » de l’UFC, Dana White est tombé amoureux du public français. Début septembre, un autre UFC Paris a été organisé, sold-out en peu de temps. On peut s’attendre à la multiplication de combats UFC en France dans les prochaines années et pas que dans la capitale. Marseille pourrait accueillir un événement durant les JO 2024.