L’État a imposé à EDF de vendre plus d’électricité à bas prix à ses concurrents. Objectif, contenir la hausse des prix de l’électricité à 4% au 1er février prochain. Une mesure qui ne passe pas auprès des salariés d’EDF.
L’appel à la grève s’est largement répandu sur l’ensemble du territoire ce mercredi 26 janvier. Environ 37% de l’ensemble des effectifs de l’entreprise sont en grève à la mi-journée selon le groupe. Pour l’État il s’agit d’honorer sa promesse de limiter à 4% l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité en 2022. Pour ce faire, le gouvernement a demandé à EDF d’augmenter de 20 térawattheures (TWh) le volume d’électricité nucléaire produit pour ses concurrents, pour le faire passer de 100 à 120 TWh. Dans un communiqué, le syndicat FO Énergies et Mines estime que cette décision « entraînerait une perte pour EDF de 7,7 à 8,4milliard d’euros ». Mais pour Philippe Andre, représentant syndical Sud Énergie, ces mesures ne surprennent pas : « le fiasco était prévue depuis 25 ans. Pensée que la concurrence fera baisser les prix est absurde. Ça ne marchera jamais ».
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