Les manifestations se poursuivent au sein de l’Éducation Nationale. Ce jeudi 20 janvier, c’était au tour des assistants d’éducation (AED et AESH) de se rassembler devant la Bourse du Travail de Toulouse pour faire entendre leur mécontentement envers les mesures prises par le gouvernement. Ils réclament le départ du ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer.
Manque de formation, conditions précaires, primes non versées… Les revendications des assistants d’éducation sont nombreuses. Ces problèmes, qui durent selon eux depuis plusieurs années, ne se sont pas arrangés avec la crise sanitaire. « Malheureusement, aujourd’hui, on ne s’occupe plus des élèves, mais uniquement de la Covid », déclare un AED devant ses collègues gréviste lors du rassemblement devant la Bourse du Travail de Toulouse.
Divers professionnels de l’univers scolaire s’étaient donné rendez-vous à 14 heures sur la place Saint-Sernin pour crier leur ras-le-bol envers le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer. Les protocoles mis en place depuis deux ans par le gouvernement mettent en rogne les assistants d’éducation. « Il faut qu’on travaille ensemble pour foutre Blanquer dehors. Ça ne peut plus durer, et je pense qu’on est tous d’accord », exprime le syndiqué CGT, Franck De Figueriredo. « Nous accompagnons des élèves dans une précarité inacceptable. Nous demandons donc des moyens et de la considération, mais nous n’en n’avons pas », poursuit-il.
Des membres du corps enseignant étaient présents lors de ce rassemblement toulousain. La présence de ces derniers n’a pas été du goût de tous les AED et AESH. « Certains collègues ont boycotté le mouvement du jour, parce que jeudi dernier, les professeurs ne nous ont laissé que très peu de place dans leur manifestation », assure Franck De Figueriredo. « Nous devons nous donner de la force », conclut-t-il.
Outre le personnel scolaire, on trouvait aussi des représentants politiques devant la Bourse du Travail. Parmi eux : Antoine Maurice, conseiller municipal toulousain écologiste. Ses revendications sont peu ou prou les mêmes que les représentants syndicaux :
Les AED, les AESH, les enseignants et l’opposition municipale représentée par Antoine Maurice promettent d’être présents en nombre à la manifestation prévue au niveau national le 27 janvier prochain.