La cour d’appel de Toulouse vient de rendre sa décision ce vendredi 14 janvier. Elle décide de rejeter pour la troisième fois, la demande de mise en liberté de Cédric Jubillar, le mari de Delphine. Sa femme, portée disparue, reste toujours introuvable depuis décembre 2020.
La cour d’appel de Toulouse a rendu sa décision : Cédric Jubillar reste en prison. Soupçonné d’être impliqué dans la disparition de sa femme Delphine Jubillar, il s’est vu rejeté ce vendredi 14 janvier, sa nouvelle demande de mise en liberté. Depuis sa mise en examen pour homicide volontaire au mois de juin dernier, c’est la troisième fois que les avocats de Cédric Jubillar formulent une demande de mise en liberté. Toutes rejetées depuis.
Cette décision est notamment motivée par le fait que certains actes de procédure et d’enquête doivent encore se dérouler très prochainement. Entre autres, une nouvelle audition est prévue début février. Celles-ci devraient porter sur les dernières accusations faites par un des voisins de cellules de Cédric Jubillar, à qui il aurait confié avoir tué sa femme et enterré son corps, en lui indiquant un endroit en particulier.
Nouvelle hypothèse pour les avocats de Cédric
Dans un même temps, ses avocats ont défendu une autre théorie, jamais vraiment affirmée jusqu’ici. Selon eux, Delphine serait partie d’elle-même du domicile cette fameuse nuit, basant leur hypothèse sur le pyjama qu’elle portait, qui a été ensuite retrouvé sur une chaise du salon lors de la première perquisition qu’ils ont mené. La défense affirme que la jeune femme se serait changée pour partir de la maison de son plein gré.
Une hypothèse qui va à l’encontre de celle des enquêteurs, qui pensent qu’au vu des preuves, Cédric Jubillar est bien coupable de la disparition de sa femme. Selon eux, l’hypothèse la plus plausible serait qu’il a tué sa femme lors d’une dispute après avoir lu un SMS provenant de l’amant de Delphine.
Cédric Jubillar reste donc pour l’instant détenu à l’isolement à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.