Le premier fast-food de la chaîne américaine « Five Guys » ouvrira ses portes le lundi 17 janvier à Blagnac. Un évènement très attendu, qui risque de se transformer en effet de mode.
Burgers, milshakes et décorations aux carreaux rouges et blancs. Voilà le décor du nouveau restaurant « Five Guys », désormais installé à Blagnac. Malgré une ouverture repoussée d’une semaine, liée aux délais de commande s’allongeant, c’est officiel, le fast-food ouvrira ses portes le lundi 17 janvier. Situé en face de la galerie marchande Leclerc, c’est un nouveau point stratégique qui va se créer proche de l’aéroport. « C’est forcément un site où il y a beaucoup de passage, et l’ouverture du restaurant risque d’en provoquer d’autant plus. C’est une bonne chose pour la ville ! », affirme Stéphane Dutus, responsable communication du groupe.
Le fast-food accueillera une équipe de près de 60 personnes, confie Stéphane Dutus. Cette semaine supplémentaire permettra au personnel de revoir les derniers détails afin d’être prêt à accueillir les futurs clients. « Ça leur permet d’être encore plus opérationnel qu’ils ne l’étaient déjà. Ça leur laisse plus de temps pour revoir l’organisation, le nettoyage, et la mise en place », confirme Stéphane Dutus. « Le but, c’est que le jour de l’ouverture personne ne se rende compte qu’on vient d’ouvrir. L’idée, c’est de faire comme si rien n’était nouveau », poursuit-il.
Effet de mode ou renouveau ?
Après l’euphorie provoqué par plusieurs lancements comme Burger King ou encore Starbucks à Toulouse, comment expliquer l’excitation autour de cette nouvelle chaîne américaine ? Laura Le Pévédic est responsable marketing chez Alphea Conseil, et selon elle, l’influence des Etats-Unis y est pour beaucoup. « Les français ont toujours eu cet attrait pour la vie américaine, on veut souvent faire comme eux. Souvent, ce qui est à l’origine ce sont les séries et les films. On voit notre personnage préféré prendre un milshake, on veut faire pareil et Five Guys est un très bon endroit pour le faire », explique t-elle. « Il y a aussi le fait de toujours vouloir être dans les premiers à tester ce qui est nouveau. Tout le monde va vouloir prendre sa photo Instagram, et montrer aux autres qu’il y est allé. D’ici quelques mois cette sensation se tassera et ça deviendra normal d’y aller. Mais j’imagine que ça va avoir du bon pour la ville, ça va faire ressortir un côté avant-gardiste. Étant donné que les installations en France sont encore rares, le côté exclusif se transforme très rapidement en aspect exceptionnel », conclut Laura Le Pévédic.