Brigitte Barèges, maire de Montauban, perd ses fonctions sur-le-champ

Brigitte Barèges était maire de Montauban depuis 2001. Crédit : Twitter de Brigitte Barèges.
Ce mardi 10 février, le tribunal judiciaire de Toulouse a condamné la mairesse de Montauban à 12 mois de prison avec sursis pour détournement de fonds publics. Ce délibéré comprends également une peine de cinq années d’inéligibilité assortie d’une exécution provisoire.

Ce mardi 10 février, le tribunal judiciaire de Toulouse a condamné la mairesse de Montauban à 12 mois de prison avec sursis pour détournement de fonds publics. Ce délibéré comprends également une peine de cinq années d’inéligibilité assortie d’une exécution provisoire.

Brigitte Barèges n’est plus maire de Montauban depuis ce mardi, 14h10. Celle qui tenait ce rôle depuis 2001 a été jugée pour détournements de fonds publics, une affaire datant d’avant la campagne électorale de 2014.

Une décision de justice rare

Lourdement condamnée, l’ancienne maire des Républicains a écopé de 12 mois d’emprisonnement avec sursis, de 15 000 euros d’amende et surtout d’une peine complémentaire de cinq années d’inéligibilité assortie d’une exécution provisoire. Une décision de justice rare et sévère qui signifie une perte de ses mandats de façon immédiate.

Brigitte Barèges sera donc prochainement avisée par la préfecture du Tarn-et-Garonne qu’elle ne peut plus exercer ses mandats de maire de Montauban, de conseillère départementale du canton de Montauban 3 et de présidente de la communauté d’agglomération du Grand Montauban.

Me Jean-Luc Forget, l’un de ses avocats, a annoncé que sa cliente fera appel de cette condamnation. L’ex-mairesse, qui a toujours nié les faits, sera donc rejugée dans plusieurs mois, voire années, devant la cour d’appel de Toulouse.

Un appel à manifester

Brigitte Barège a réagi à sa condamnation ce mercredi 10 février. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, elle a annoncé la tenue d’une manifestation de soutien samedi 13 février à 15h à Montauban.

Affectée, elle a déclaré : « On me prive d’une raison de vivre au service de ma ville de Montauban que j’ai servie sans relâche. Je ne regrette rien et ne lâcherai rien. Je continuerai à m’occuper de Montauban avec les élus pendant cette période transitoire. Je n’ai rien à me reprocher. Je suis blessée mais combative ».

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