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Sport en milieu rural : un accès encore trop limité autour de Toulouse ?

Photo du Grenade Sports

Si Toulouse est une ville sportive, qu’en est-il des villages alentours ? Entre manque d’infrastructures et coûts élevés, les clubs ruraux peinent à offrir les mêmes opportunités qu’en ville.

Des clubs limités par les infrastructures


Dans les villages autour de Toulouse, pratiquer un sport peut vite devenir un casse-tête. À Léguevin, le club de football local, l’US Léguevin, doit composer avec des terrains en mauvais état et un manque d’équipements. « On refuse des licenciés chaque année, faute de place », regrette son président. Pour les jeunes, les trajets jusqu’aux clubs toulousains sont souvent compliqués, notamment en l’absence de transports en commun adaptés.

Même constat du côté du rugby à Grenade-sur-Garonne. « On manque de créneaux et de vestiaires, alors que la demande explose », explique l’entraîneur du Grenade Sports. Un paradoxe dans une région où le rugby est roi.

Un coût plus élevé qu’en ville

Au-delà des infrastructures, le prix peut aussi freiner l’accès au sport. À Muret, le club de tennis Muret AC observe une baisse des inscriptions chez les jeunes. « Les licences, les raquettes, les déplacements… Ça devient trop cher pour certaines familles », explique le président Daniel Van Schendel. Un problème amplifié en campagne, où les aides municipales sont plus faibles qu’à Toulouse.

À l’inverse, le club de handball de Saint-Lys tente de s’adapter. « On a mis en place un partenariat avec les écoles pour proposer des initiations gratuites », indique la présidente du club. Une initiative qui fonctionne, mais qui reste limitée par le manque de subventions.À l’inverse, le club de handball de Saint-Lys tente de s’adapter. « On a mis en place un partenariat avec les écoles pour proposer des initiations gratuites », indique la présidente du club. Une initiative qui fonctionne, mais qui reste limitée par le manque de subventions.

Des solutions à trouver

Face à ces difficultés, certains plaident pour un soutien accru aux clubs ruraux. À l’US Léguevin, on aimerait voir émerger un plan régional pour rénover les infrastructures. À Grenade, les dirigeants militent pour des aides au transport afin de permettre aux jeunes de rejoindre les clubs toulousains. Mais pour l’instant, ces initiatives peinent à voir le jour.

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