Les centres de formation sont bien souvent, dans le sport, des étapes oubliées et peu évoquées. Et pourtant, elles conditionnent dans de nombreux aspects, les sportifs de demain. Walter Desmaison, ancien rugbyman professionnel à l’UBB, l’Aviron Bayonnais, au Racing 92… et maintenant, coach à l’AS Fleurance, en N2 ; connaît mieux que personne, l’importance d’adopter des bonnes habitudes et de savoir faire les bons choix dans sa carrière sportive.
Par exemple, on peut vouloir savoir : A quel point sa formation sportive a pris de place dans sa carrière et quelle importance prenait elle encore aujourd’hui ? Ce à quoi il répond : « Une formation prend beaucoup de place. Au lycée, ton emploi du temps et ta semaine en général est aménagé par rapport à cela. »
Mais, en tant que coach à l’AS Fleurance. La question est donc de savoir ce qu’il donne, comme conseils aux jeunes : « Ce que j’aime le plus en ce moment, c’est de former des jeunes, avec des choses qui leur seront utiles toute leur vie, comme ne pas arriver en retard, ne pas être trop attirer par l’argent, savoir attendre les bons moments pour jouer… Ce que j’aime avant tout, c’est l’humain. »
Cette question lui a tenue particulièrement à cœur, car étant jeune et dans sa carrière en général, les choix de Walter ont été mouvementés : « J’ai traversé beaucoup de moments familiaux très compliqués, notamment avec le décès de mon père. »
Autre question posée à Walter, qu’est-ce qu’il donnerait comme conseil à des jeunes qui veulent commencer leur carrière sportive professionnelle : « Le conseil que je donnerais : Quand tu es petit, il faut ignorer les remarques, car tu peux réaliser beaucoup de choses si tu t’en donnes les moyens, comme : voyager autour du monde. Il faut aussi respecter les anciens. Ce n’est qu’un sport, il faut kiffer même si on n’est pas pro. Mais, le meilleur conseil, c’est croire en soi. Il ne faut pas avoir peur de se faire aider »
Et enfin, pour conclure l’interview, voici l’avis de Walter, en tant qu’entraîneur sur : une chose qu’il aime ou déteste en particulier chez les jeunes et si oui, quelle est-elle ? : « La chose que j’aime et que je déteste, c’est leur confiance en soi, car les problèmes en tant que manager, sont que tu peux leur dire qu’ils vont intégrer l’équipe première, mais ils s’attendent à jouer direct. C’est à l’image de notre société, où on a tout très rapidement et quelquefois, ils ont du mal à accepter la frustration. Les parents trop protecteurs y sont aussi pour beaucoup. »