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Dan Simen: Toulouse dans l’âme, R&B dans le sang

Dan Simen lors du festival La Spirale, photos Maxime Duhamel

Le 1er février 2025 se clôturait la deuxième édition du festival La Spirale au Metronum. L’occasion de poser quelques questions à Dan Simen, jeune artiste toulousain. Ce dernier nous a parlé de ses inspirations. 

Tes influences musicales sont très marquées par la culture afro-américaine (R&B, Soul, Hip-Hop). Comment trouves-tu ton inspiration dans ces styles si différents ?

C’est vrai que mes influences sont surtout afro-américaines, mais Toulouse m’inspire énormément, juste différemment. J’aime écrire, mettre en forme ces idées, et c’est pour cela que je fais des chansons. Je ressens vraiment une attirance et une fascination envers l’écriture. Rien que d’en parler, cela me fait un bien fou et me rappelle l’amour que j’ai pour ma musique et ma ville.

Peux-tu nous en dire plus sur cette influence ?

En premier lieu, tout se base sur l’énergie humaine. Toulouse est une ville hyper bienveillante, chaleureuse, et cette ambiance me stimule beaucoup. Mes relations avec les gens d’ici influencent ma façon d’écrire, surtout dans des textes positifs, des messages de self-confidence, d’amour de l’autre. Ensuite, il y a l’émulation artistique. Toulouse, c’est un vrai vivier musical, avec des artistes talentueux et une scène locale dynamique. Le conservatoire et la fac de musicologie apportent énormément. Cette effervescence me pousse à me dépasser, à créer davantage et à m’inspirer des rencontres que je fais ici.

Tu parles aussi de l’influence de la ville sur ton caractère et ton attitude dans ta musique. Comment ça se traduit ?

Oui, Toulouse m’influence aussi dans mon tempérament. Dans certaines de mes chansons, je peux être très “insolent” et “rentre-dedans”. Par exemple, dans That’s My Shit, je « brag » un peu, c’est une manière de répondre à mes détracteurs – du moins le peu que j’ai pour l’instant (Dieu m’en préserve, haha). Mais ce n’est jamais gratuit. Pour moi, c’est une contre-attaque, une réplique à la négativité qu’on peut m’envoyer. Et ça, c’est typique du Sud et de Toulouse en particulier : on est des gens bienveillants, chaleureux, tranquilles, mais aussi très loyaux et entiers. On donne beaucoup, mais si tu nous manques de respect ou si tu trahis notre confiance, tu la perds pour de bon. Comme disait Nougaro “ici même les mémés aiment la castagne”.

En résumé, même si Toulouse ne se retrouve pas directement dans ton style musical, elle imprègne ta manière de créer et de voir la musique ?

Exactement ! La ville rose, que j’ai d’ailleurs mise en avant dans mon tout premier clip the G.O hotel, m’influence profondément. Pas forcément dans mon son, mais dans mes textes, dans l’énergie que je mets dans mes projets et dans ma vision de la musique.

Toutes ses chansons sont à retrouver sur les plateformes sous le nom de Dan Simen.

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