Guitariste, chanteur, auteur-compositeur, Eyal a toujours puisé son inspiration dans les rues de Toulouse. Après un parcours en solo marqué par des concerts et un premier album, un nouveau chapitre s’ouvre pour lui : une collaboration avec Boulevard des Airs. Une aventure musicale qui s’est présentée naturellement.
Tout commence par une conversation sur Instagram avec Florent Dasque, membre du groupe originaire de Tarbes et passionné de sport. « On échangeait sur le tennis, puis j’ai pris les devants et je lui ai parlé de ma musique. Ça lui a plu, il m’a ensuite présenté au groupe. », raconte Eyal. Impressionné, Florent fait découvrir ses chansons à sa maison de disques. Tout s’accélère : une semaine plus tard, Eyal signe un contrat et entame un projet avec le groupe. L’artiste assure la première partie de leurs concerts en tournée début 2020, et suit un an plus tard une trajectoire en solo. “Je suis passé de chanter dans ma chambre et dans les bars à jouer en zénith. C’était incroyable, j’ai adoré ! ”, raconte t-il. Il se lie ainsi d’amitié avec les membres. Rapidement, ils allient leurs fibres artistiques et Eyal est invité à participer aux sessions musicales qu’ils produisent pour d’autres groupes. “Ils m’ont accueilli comme si je faisais partie de leur groupe depuis longtemps. Depuis ce jour-là on ne s’est plus jamais lâchés. ”.
« Il y a une sorte de puissance qui se dégage de l’ensemble »
Après une pause de trois ans, les membres de Boulevard des Airs avaient envie de proposer une nouvelle aventure musicale. Ils l’invitent à composer avec eux pour leur prochain album. Pour Eyal, l’opportunité d’intégrer cette dynamique était une évidence. “Vivre cette expérience, écrire pour ce groupe qui a eu autant de succès, c’est une réelle opportunité. », explique-t-il. Depuis deux mois, ils travaillent sur l’album. « On a commencé avec Seul ici, la première chanson de leur retour. On répète maintenant pour la tournée de cet été”, précise le chanteur. L’ambiance est à la convivialité puisqu’ils s’exercent actuellement dans l’une des maisons du groupe. « Chacun a sa partie, son exigence. Moi, je suis plus sur les mélodies et les textes, un autre est plus fort sur les arrangements, chacun apporte sa patte. Il y a une sorte de puissance qui se dégage de l’ensemble, c’est très enrichissant. », explique t-il.
Un défi pour un habitué du solo
S’adapter à une création collective implique aussi d’ajuster son mode de travail. « Quand tu es solo, tu prends toutes les décisions toi-même. Là, il faut apprendre à écouter les autres, à ravaler un peu son ego, mais c’est pour le mieux. », avoue-t-il en souriant. Une dynamique nouvelle, où l’énergie du groupe pousse chacun à donner le meilleur de lui-même. Cette collaboration marque une étape cruciale dans la carrière d’Eyal. Entre les sessions en studio et les répétitions, il construit une nouvelle façon d’aborder la musique. Pour lui, l’objectif est simple : « Partager des chansons qui nous ressemblent et qui touchent les gens. Et surtout, prendre du plaisir. ».