Les Jeux Olympiques de Milan-Cortina auront lieu l’année prochaine, du 6 au 22 février 2026. Plusieurs villes du nord de l’Italie vont accueillir cette édition des Jeux Olympiques d’hiver. Mais ces lieux pourtant enneigés de façon importante à cette période de l’année vont sans doute en manquer. Comment les épreuves vont-elles se dérouler ?
Qui dit Jeux Olympiques d’hiver, dit de la neige et de la glace. Problème aujourd’hui avec le réchauffement climatique, elle se fait rare. Alors, tu te souviens peut-être de ces pistes de ski au beau milieu d’usines pendant les Jeux Olympiques de Pékin en 2022 ? Et bien cette situation pourrait bien se reproduire sur les sites des JO de Milan-Cortina l’année prochaine. Ou du moins, le manque de neige naturelle devrait être camouflé par des innovations donnant l’illusion d’une neige parfaite et tombée du ciel.
Entre constructions de nouvelles infrastructures et contraintes écologiques
90% des stades, gymnases qui existent déjà seront réutilisés pour les épreuves, comme le site d’Anterselva pour le biathlon, celui de Val di Fiemme pour le ski nordique ou encore Cortina d’Ampezzo et Bormio pour le ski alpin. Tous ces sites déjà en place sont un bon point pour le côté écologique mais il reste différents lieux sportifs qui n’ont pas encore vu le jour. Justement, cette question de l’impact de la construction de certains sites inquiète. Tout comme la problématique des émissions de CO2, avec les déplacements des spectateurs, des sportifs, des médias sur les multiples stades du nord de l’Italie où les épreuves se dérouleront. L’organisation de l’événement conseille de préparer son séjour pour assister à des épreuves dans le même secteur pour limiter les déplacements. Des canons à neige “artificielle” devront aussi être installés sur certaines pistes dans le but de dispatcher assez de neige pour que les épreuves puissent se dérouler normalement en apparence. Ces problématiques pourraient se poser aussi pour l’édition 2030 des Jeux Olympiques dans les Alpes françaises. À noter que d’ici 2040, seuls dix pays seront encore en mesure d’accueillir les Jeux d’hiver dans des conditions à peu près normales.
