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La prévention contre les IST, une nécessité

Les femmes sont légèrement plus atteintes par ces infections, 52% contre 48% pour les hommes.

Les 15/29 ans représentent 21% de la population ayant déjà été touchée par une Infection Sexuellement Transmissible (IST). Ce n’est pas la tranche d’âge la plus impactée mais il est nécessaire d’informer le plus tôt possible sur les façons de prévenir et de lutter contre ces infections.

La solution la plus répandue est évidemment le préservatif. À chaque nouveau ou nouvelle partenaire, il est essentiel de se protéger car on ne peut être certain qu’à partir d’un dépistage, si la personne est infectée ou non. Les infections comme le sida et la chlamydia se transmettent par le sperme, pas forcément avec une pénétration. D’après l’enquête PrévIST menée par Claire Sauvage, chargée d’études scientifiques, les personnes hétérosexuelles représentent 95% des individus touchés contre 5% pour les personnes bi ou homosexuelles.

Le risque de transmission peut être partout

Les infections peuvent être transmises en partageant des vêtements contaminés de type maillots de bain et sous-vêtements. Même si le fait est assez rare, il est important de le souligner. Tout comme le prêt d’accessoires tels que les rasoirs qui est fortement déconseillé. La consommation de drogues est un autre des facteurs les plus importants dans la transmission des infections par bactéries, virus et champignons. Cela se traduit par le partage de matériel servant à consommer les substances. Mais le risque le plus élevé reste encore celui du prêt de matériel d’injection comme les seringues. L’objet est en contact direct avec l’intérieur de l’organisme. De ce fait, la transmission du virus du sida, de la syphilis et des hépatites est fréquente. Ces infections peuvent être traitées. Par exemple, la syphilis et la chlamydia se soignent avec des antibiotiques. En revanche, il faut agir vite car la chlamydia peut rendre une femme stérile. L’herpès est quant à lui incurable, mais des antiviraux (molécules) permettent de soulager les crises.

Le dépistage, une étape clé dans la prévention et la détection des IST

Près de 320 centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) sont dispatchés dans toute la France. D’après Santé publique France, “72% d’entre eux sont gérés par des centres hospitaliers et ont été habilités par les agences régionales de santé”. Les tests de dépistage se font par prise de sang, examen d’urines ou encore prélèvement génital. Pour commencer, le gynécologue réalise un examen clinique des organes génitaux. Ensuite, les infections sont testées par un prélèvement de la zone en question et/ou une analyse d’urines avec mise en culture de la dose extraite. Et pour terminer, une prise de sang est réalisée. À noter que la prise en charge peut être anonyme. À ce jour, il n’existe pas de vaccin contre le virus du sida, la mononucléose, l’herpès buccal ou génital ni la chlamydia. Mais il existe un vaccin efficace contre l’hépatite B. Ce vaccin peut engendrer des effets secondaires mais il permet d’éviter cette IST contagieuse et incurable. Il est aussi possible avec un vaccin de prévenir la majorité des papillomavirus. Ce vaccin est plus efficace s’il est injecté à l’adolescence.

Un traitement d’urgence existe, au cas où vous auriez eu une relation sexuelle avec une personne porteuse du VIH :  le TPE (traitement post exposition). Il doit être pris au maximum dans les 48 heures suivant le rapport. Pour se le procurer, il suffit de se rendre aux urgences.

Lire aussi : Papillomavirus : un enjeu de santé publique encore méconnu chez les jeunes – Le 24 heures

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