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Un Sans-Domicile Fixe Sème la Terreur sur les Parkings Toulousains

Un individu connu pour vol et dégradation de véhicule. Crédit : Pixabay

Un homme sans domicile fixe de 41 ans a été condamné hier à Toulouse pour plusieurs vols avec effraction, ainsi qu’une rébellion face aux forces de l’ordre. Il écope de deux ans de prison, dont six mois avec sursis, et d’une interdiction de territoire de cinq ans.

Le tribunal correctionnel de Toulouse a rendu son verdict hier concernant un homme né en 1983 en territoire palestinien. Jugé en comparution immédiate, le prévenu était poursuivi pour plusieurs vols et actes de dégradation commis le 20 janvier 2025, ainsi que pour un vol aggravé datant du 10 mai 2023.

Pris en flagrant délit sur un parking

Les faits les plus récents remontent au 20 janvier dernier. Ce jour-là, l’homme a été surpris sur le parking d’une résidence toulousaine, en train de fouiller l’intérieur d’un véhicule avec un brise-vitre orange et un téléphone allumé en main. Les forces de l’ordre, intervenues sur place, lui ont demandé de lâcher les objets. Selon les policiers, le suspect aurait tenté de fuir, se débattant violemment et parvenant même à retirer une menotte. Finalement plaqué au sol et immobilisé, il a été placé en garde à vue.

Dés son interpellation, sept véhicules forcés ont été recensés sur les lieux, ainsi que plusieurs sacs de vol à la roulotte. Le prévenu a toutefois nié les faits : « J’ai trouvé le véhicule ouvert pour dormir, les sacs ne m’appartiennent pas. Pour la rébellion, c’est faux, tout s’est bien passé, je n’ai pas résisté. »

Un cambriolage précédent au passif du suspect

Outre ces infractions, l’homme était également jugé pour un vol par effraction commis le 10 mai 2023. Ce soir-là, un homme de 97 ans, aujourd’hui décédé, avait surpris un cambrioleur dans sa maison. Ce dernier l’aurait menacé et immobilisé pendant deux heures avant de quitter les lieux avec quatre sacs remplis d’objets de valeur, après avoir forcé volets et vitres.

Des empreintes du prévenu ont été relevées sur une vitrine et une boîte en carton dans la maison cambriolée. Pourtant, il a nié toute implication, affirmant qu’il était à l’époque en Belgique puis à Paris.

Une situation personnelle difficile

Décrit comme maigre, le crâne rasé et les joues creusées, le prévenu est sans domicile fixe et souffre de troubles mentaux, tout en consommant du cannabis et du tabac.

Le jugement

Le parquet a requis deux ans de prison dont six mois avec sursis et une interdiction du territoire français pendant cinq ans, soulignant la gravité des faits et le traumatisme subi par les victimes. « Nous sommes face à des faits importants et à de nombreuses victimes », a insisté la procureure.

De son côté, l’avocat de la défense, Maître Hugo Bouillet, a pointé l’absence de preuve formelle reliant son client aux faits, en mettant en doute la validité des empreintes et les descriptions physiques fournies par les victimes.

Le tribunal a finalement suivi les réquisitions du parquet, condamnant le prévenu à deux ans de prison dont six mois avec sursis, ainsi qu’une interdiction de territoire français de cinq ans. Il devra également verser 103,70 euros de préjudice matériel aux victimes.

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