Connaissez-vous le roundnet ? Vous avez sûrement déjà assisté à un match de roundnet sans le savoir, l’été sur la plage. C’est un sport d’équipe qui rassemble depuis la fin du confinement. Aujourd’hui, j’ai testé pour vous.
Les chaussures grincent et les balles rebondissent sur le sol du gymnase de l’INP à Labège. Ce soir, le club Toulouse Roundnet s’entraîne. La salle n’est pas chauffée, il y fait froid, mais l’effort réchauffe les corps et aucun des sportifs n’a froid.
Je rencontre Étienne, il est l’entraîneur du club. Lui-même joueur, il prodigue conseils et astuces à la soixantaine de licenciés.
Le roundnet est une jeune discipline. Née à Toulouse, elle s’est largement développée post-confinement. Ce jeu d’équipe est très populaire l’été au grand air. Les plages, les parcs et les festivals sont devenus des lieux de prédilection pour les amateurs de roundnet.
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Des règles assez simples
Je n’ai pas eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre les règles. Quatre personnes se rassemblent autour du filet, soit deux équipes de deux. Le filet est placé au centre, et les joueurs peuvent se déplacer librement autour de lui. Pour commencer, un service est effectué en frappant la balle sur le filet. La balle, en plastique, n’est pas dure, légèrement molle ; elle ne peut pas rebondir au sol. Pas besoin de raquette, il vous faut juste des mains pour taper la balle. Lors des échanges, chaque équipe a jusqu’à trois touches pour renvoyer la balle sur le filet. Si l’équipe adverse ne parvient pas à renvoyer la balle après qu’elle ait touché le filet, elle perd le point. Les matchs se déroulent en deux sets gagnants de 21 points chacun.
La licence pour rejoindre le club coûte entre 45 et 60 euros par an, un tarif très abordable qui inclut les entraînements et la participation aux tournois locaux.
Mais selon Étienne, ce qui caractérise ce sport, c’est la convivialité. Julie, une des joueuses, confirme ce que dit le coach : “C’est ce que j’aime dans ce sport. La communauté est très bienveillante et conviviale.”
Clément, un autre joueur, partage également son point de vue : « Le roundnet, c’est fun et j’adore ça. C’est très facile de s’amuser. »
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Mes débuts autour d’un filet
Les exercices commencent. Nous nous plaçons à quatre sur un filet et débutons les entraînements. Il faut essayer de renvoyer la balle et surtout bien viser pour la faire rebondir. Ma main me fait mal. Je ne pensais pas que taper dans cette petite balle jaune serait aussi douloureux.
Puis, après mes premiers essais hésitants, je commence à comprendre le mouvement. Julie m’encourage à ajuster ma posture : « Rapproche-toi plus quand la balle arrive et fléchis davantage les genoux, ça sera plus facile. » Plus facile à dire qu’à faire ! La balle fuse souvent dans des directions imprévisibles. Les échanges s’enchaînent, et je découvre rapidement l’importance de la précision du lancer. Cela semble évident, mais dans le feu de l’action, on a vite tendance à se précipiter sur la balle sans réfléchir.
Je commence à trouver mon rythme, et lorsque j’arrive à renvoyer une balle difficile sur le filet, je reçois un « Bien joué ! » encourageant de mes partenaires. La satisfaction est immédiate !
En partant, je laisse les sportifs continuer. La salle est à leur disposition jusqu’à 22h30, même si l’entraînement se termine deux heures plus tôt. Alors que je rejoins le froid extérieur, eux restent là, à échanger les dernières balles de la soirée.
