En plein essor ces dernières années, le bivouac séduit de plus en plus d’adeptes. Entre quête de liberté, immersion en pleine nature, et déconnexion totale, ce mode de vie attire des profils variés, notamment chez les jeunes. Mais pourquoi tant de personnes se lancent dans cette aventure hors des sentiers battus ?
Pour Lucas, jeune aventurier, le bivouac est avant tout un défi. « C’était une première pour mes amis et moi. On a choisi de partir dans un endroit isolé mais sécurisé. Ce qui m’a marqué, c’est cette liberté : être coupé du monde, découvrir des paysages grandioses, et sortir de ma zone de confort. » Comme lui, de nombreux débutants trouvent dans cette expérience une occasion de tester leurs limites tout en renouant avec la simplicité.
Le sentiment de voir ce que peu de gens ont l’occasion d’admirer est une motivation. Lucas raconte son périple dans le parc Torres del Paine, au Chili : quatre jours de randonnée, 100 kilomètres parcourus avec un sac de 25 kilos. « On a vu un glacier incroyable, c’était magique. La nuit, malgré le froid, il y avait une tranquillité rare. »
Une tendance portée par les jeunes
Benjamin Alizard, réceptionniste et vendeur chez Intersport, observe un engouement récent pour le bivouac : « On voit de plus en plus de jeunes, entre 18 et 25 ans, qui viennent chercher des conseils pratiques : comment monter une tente, quel équipement choisir. Ils se renseignent beaucoup sur YouTube aussi, avant de partir. » Selon lui, cet intérêt accru date d’un à deux ans, amplifié par des contenus comme les documentaires de créateurs populaires tels que Inoxtag avec Kaizen.
Pour cette nouvelle génération, le bivouac répond à plusieurs besoins : le côté fun de se retrouver entre amis, le sentiment d’évasion et une volonté écologique de ne pas laisser de traces. « C’est une alternative moins sédentaire que le camping classique », explique Benjamin.
« Un matin, on s’est fait réveiller par des sangliers, ils ont débarqué après qu’on ai oublié de ranger une grille de barbecue. »
Bien que le matériel soit accessible, il faut être préparé. Lucas insiste : « On était physiquement prêts et équipés. Des vêtements adaptés sont essentiels. » Pourtant, les imprévus font aussi partie du charme. Maël, un habitué du bivouac, se souvient : « Un matin, on s’est fait réveiller par des sangliers, ils ont débarqué après qu’on ai oublié de ranger une grille de barbecue. »
Pour les passionnés, le choix du matériel est stratégique d’après Benjamin. Les bivouaqueurs « recherchent des produits multifonctions : couteaux intégrant un allume-feu, pelles compactes, et autres équipements de survie ». Benjamin note une « hype » sur ces produits, souvent difficiles à trouver en grande distribution, mais disponibles dans des magasins spécialisés ou en ligne.
