Centré sur la ville rose. En plein milieu du vieux Toulouse. Le marché du Capitole rassemble de petits commerçants tous les jours. C’est un lieu vivant qui rassemble les populations toulousaines et étrangères. Malgré la solidarité des commerçants, la colère gronde.
Ibtissam (à gauche) et Bernard Rouquisse ( à droite) auprès de leur stand d’objets qui vient du Maroc.
Il y a beaucoup de passage au sein du marché du Capitole. Cet emplacement est vu comme stratégique par les différents commerçants. Placé en hyper-centre de Toulouse, et créé au XIIIème siècle. Baby-boomers jusqu’à la génération Z, des gens de tous horizons viennent à ce marché. En effet, ceci constitue un enjeu économique majeur, dû au nombre de personnes par jour qui y passe
“Le marché est un lieu de rencontre”, énonce Bernard Rouquisse un commerçant. Le marché est donc vu comme un lieu d’interaction sociale nécessaire. Cependant, les saisons hivernales ont un impact sur l’activité des commerçants. Le marché représente leur seule rentrée d’argent. Or, la période hivernale constitue une période creuse pour le commerce. Cette baisse de fréquentation constitue une perte majeure de revenus.
La colère gronde au sein du marché du Capitole:
On rencontre des difficultés avec la mairie”, dénonce un commerçant. La Mairie a pris la décision de supprimer certains jours de marchés. Ce mouvement de suppression serait en augmentation. Cette problématique est récurrente depuis l’an dernier. Ce qui entraîne une perte considérable de revenus. “Ces pertes se situeraient aux alentours de 30 à 35%” nous explique Bernard Rouquisse. Ces mouvements de la mairie exacerbe la colère des commerçants.
Des manifestations ont débuté le mercredi 13 novembre. D’autres auront lieu d’ici lundi 25 novembre. Malgré un dialogue prévu avec les élus de la Mairie, ce vendredi 22 novembre à 19:30, les commerçants ne décolèrent pas. “Nous sommes prêts à prendre des mesures” déclare les délégués commerçants du marché.
Les commerçants exposent l’idée que supprimer les marchés est une erreur considérable : “Lors des élections, les politiques viennent dans les marchés pour ce côté populaire. Ils ont besoin de ces marchés pour se mettre au niveau de la population”. Les commerçants veulent donc remporter la lutte contre la suppression des marchés. Ils espèrent voir leur chiffre fluctuer malgré un contexte économique défavorable.
Fougerouse Clémence.
