A Toulouse, pendant les fêtes de fin d’année, deux associations telles que le Lutin Vert et Cartoucirc, transforment leurs dons en cadeaux à petit prix pour en faire profiter les familles dans le besoin.
Le développement de ces associations
À Toulouse, il existe plus de 450 associations diverses. Parmi elles, de nombreuses sont des associations solidaires. Elles collectent des objets, vêtements, jouets… afin d’en faire de la seconde main, et de revendre ça à prix solidaires. Ces collectes sont attribuées pour les gens dans le besoin, telles que Lutin vert, une recyclerie qui répare et revend des jouets. Rencontre avec Hortense, encadrante technique dans un chantier d’insertion. « La boutique à Purpan est éphémère jusqu’au 24 décembre, mais on a une boutique physique à côté ainsi que plusieurs plateformes internet ». On est également présents sur des événements et des marchés ponctuellement », nous a-t-elle expliqué.
L’association « Cartoucirc », qui est également dans la boutique éphémère de Purpan, n’est pas la même chose que la première. En effet, comme nous explique Marion Robert, coordinatrice de la ressourcerie, cette association est plus généraliste : « on collecte des vêtements, de la brocante et des jouets ».
La création d’emploi que cela génère
Ces associations, en plus de venir en aide aux démunis, génèrent la création de plusieurs emplois. En effet, autant dans chacune de ces associations, cela vient en aide aux personnes en insertion professionnelle, aux personnes faisant le service civique, ou encore pour les personnes avec des emplois aidés (besoin d’accompagnement pour travailler). Dans le cas de Lutin vert, qui a été créé en 2021, ils disposent de 10 salariés en insertion, et ont des perspectives futures quant au développement de l’association.
Cartoucirc, qui n’existe que depuis un an, est en phase de développement notamment pour l’emploi (l’entreprise ne possédant que 2 employés, pas à temps complet). « Ça se développe pas mal, mais nous ne sommes qu’à 80% de l’objectif final, qui est d’atteindre un bon chiffre d’affaires pour être correctement rémunéré, et pouvoir employer plus de personnes », déclare Marion Robert.
Solidarité quant aux prix
Comme expliqué précédemment, ces associations récoltent et revendent des objets à prix bas, afin que cela profite à tout le monde. En effet, Lutin vert eux, se basent sur le prix de base de l’objet. À la suite de ça, ils divisent le prix par deux, puis le prix régresse en fonction de l’état du jouet. Différence avec Cartoucirc, qui diminue le prix de base d’un tiers, et qui, grâce à cela, possède désormais près de 400 adhérents, de tout âge et de toute profession.
Romane Rustem